NOTES1. Gellner, Ernest, Nations et nationalisme, trad. <strong>de</strong> l’anglais [Nations andNationalism] par Bénédicte Pineau, Paris, Payot, «Bibliothèque historiquePayot», 1999, [1 re éd. 1989], p. 18-9.2. Paz, Senel,«El lobo, el bosque y el hombre nuevo», Unión (XII), 1991, p.36. «Je pars, <strong>sur</strong> le ton avec lequel l’avait dit Diego, a chez nous uneconnotation terrible. Cela veut dire que l’on quitte le pays pour toujours,que l’on s’efface <strong>de</strong> sa mémoire et qu’on l’efface <strong>de</strong> la sienne, et que, <strong>de</strong>bon gré ou non, on assume la condition <strong>de</strong> traître. On le sait <strong>de</strong>puis ledébut et on l’accepte parce que c’est inclus dans le prix du billet. Unefois qu’on l’a en main, on ne pourra convaincre personne qu’on ne l’apas acheté avec joie. Tel ne pouvait pas être ton cas, Diego. Qu’allais-tufaire loin <strong>de</strong> La Havane, <strong>de</strong> la chau<strong>de</strong> saleté <strong>de</strong> ses rues, <strong>de</strong> l’agitation <strong>de</strong>ses gens? Que pouvais-tu faire dans une autre ville, cher Diego, oùLezama ne serait pas né?», Fresa y chocolate, Paris, Éditions <strong>de</strong> Mille etune nuits, 2001, p. 45-6.3. «Curar la vertiginosa sensación <strong>de</strong> hallarse <strong>de</strong>scentrado, fuera <strong>de</strong>l tiempoy en otro espacio», Padura, Leonardo, La novela <strong>de</strong> mi vida, Barcelone,Tusquets, 2002, p. 15.4. Ibid., p. 195.5. Ibid, p. 177. «Rappelle-toi que je suis Noir et que n’importe où je me trouve,je serai toujours un Noir. Ici je suis foutu, mais je marche dans <strong>les</strong> ruestout en étant considéré comme une personne. Et puis, je crois qu’il nefaut pas partir.» (Notre traduction).6. Ibid., p. 153. Partir, nous? Et pourquoi? Rappelez-vous que <strong>les</strong> Junco, <strong>les</strong>Ponce <strong>de</strong> León et <strong>les</strong> Vélez <strong>de</strong> la Riva, nous sommes Cubains <strong>de</strong>puistrois sièc<strong>les</strong> et même si nous n’avons pas toujours eu <strong>de</strong> l’argent, on acontinué <strong>de</strong> vivre. Celui qui veut partir, qu’il parte donc ; mais moi, quisuis Cubaine jusqu’au bout <strong>de</strong>s ong<strong>les</strong>, il faudrait qu’on me jette <strong>de</strong>hors,sinon, je ne pars nulle part. (Notre traduction).7. Ibid., p. 211. «Il fallait revenir, même si ce n’était que pour me suici<strong>de</strong>r.»(Notre traduction)8. Ibid, p. 209. «Il manquait toujours quelque chose». (Notre traduction).9. Estévez, Tuyo es el reino, op. cit., p.302 ; «Cette Île que nous habitons, est-cequ’elle ne serait pas une hallucination <strong>de</strong> Monsieur Christophe Colomb?ne serions-nous pas un leurre aux yeux <strong>de</strong>s marins égarés? je crois bienque nous ne sommes qu’un mirage, qu’aucun <strong>de</strong> nous n’existe vraiment.[…] Je pense, argumenta finalement Vido, que même si nous n’existonspas, du moins nous le croyons, or il nous suffit <strong>de</strong> croire qu’on existe207
pour exister d’une façon ou d’une autre», Estévez, Ce royaume t’appartient,op. cit., p. 308.10. More, Thomas, L’Utopie ou Le Traité <strong>de</strong> la meilleure forme <strong>de</strong> gouvernement,trad. <strong>de</strong> l’anglais par M. Delcourt, présenté par S. Goyard-Fabre, Paris,Flammarion, «GF», 1987, [1 re éd. 1966], p. 234.11. Tuyo es el reino, Op. cit., p. 102-103. «Jamais personne ne peut échappertotalement au pays où il est né, un homme qui part du lieu <strong>de</strong> sa naissanceabandonne la moitié <strong>de</strong> lui-même et seule lui reste l’autre moitié qui estgénéralement la plus mala<strong>de</strong>, et quand là-bas, au loin, dans quelqueendroit qu’il se trouve, il sent le manque d’un bras, d’une jambe ou d’unpoumon, et quand il pense : je suis un homme qui souffre <strong>de</strong> nostalgie, i<strong>les</strong>t déjà mort.» Ce royaume t’appartient, op. cit., p. 101.12. «Quisiera almacenar el llanto <strong>de</strong> algunos <strong>de</strong> los que se lanzaron al mar <strong>de</strong> 1994[…] trágicas <strong>de</strong>spedidas en los aeropuertos.» Estévez, Abilio, Los palaciosdistantes, Barcelone, Tusquets (coll. «Andanzas»), 2002, p. 135.13. Ibid., p. 264. «Tout est là […] l’Île peut sombrer maintenant, car ce qui nepeut jamais disparaître, ce sont <strong>les</strong> ruines <strong>de</strong> ce théâtre», Palais lointains,Paris, Grasset, 2004, p. 351.14. Los palacios distantes, p. 272. «Puis, ils virent la ville émerger <strong>de</strong> l’ombre,comme une autre ombre, ou comme une relique. Tu crois qu’ils ont besoin<strong>de</strong> nous?, <strong>de</strong>manda-t-elle [...] Maintenant c’est notre tour, répondit-il d’unton convaincu. Et, en effet, à ses pieds, encore endormie sous la pluie, LaHavane paraissait la seule ville au mon<strong>de</strong> prête à <strong>les</strong> abriter (et à <strong>les</strong>accueillir). Elle paraissait aussi la seule <strong>sur</strong>vivante <strong>de</strong> quatre longs sièc<strong>les</strong>d’échecs, <strong>de</strong> désastres et d’effondrements», Palais lointains, p. 364.15. Gutiérrez, Pedro Juan, Trilogía sucia <strong>de</strong> La Habana, Barcelone, Anagrama,1998, p. 113-114.16. Gutiérrez, Pedro Juan, Animal tropical, Barcelone, Anagrama, 2000, p.116. («Un peu plus haut […] il y a un bar qui s’appelle La Habana. […] ily a toujours <strong>de</strong> la salsa et <strong>de</strong>s Noirs <strong>de</strong> La Havane qui font danser <strong>les</strong>Suédoises, et donc je retourne à la folie pour quelques instants. Ils meracontent comment ils ont séduit leurs fil<strong>les</strong> du Nord <strong>sur</strong> le Malecón oùà Guanabo, et comment ils viennent ici faire la fête avec d’autres nanaspour échapper un peu à cel<strong>les</strong> qui leur ont mis le grappin <strong>de</strong>ssus. Ilsn’ont jamais une couronne en poche. Ils tirent le diable par la queue, […]d’autres en <strong>de</strong>mandant sans cesse <strong>de</strong> l’argent à leurs femmes. Ils neparlent ni comprennent un mot <strong>de</strong> suédois. Parmi ces Cubains, il y en aun qui est Blanc et anthropologue. Dépressif. Il ne danse pas, lui. Ça faitquatre ans qu’il est à Stockholm. On ne l’entend presque jamais. S’ilcontinue <strong>sur</strong> cette lancée, il va crever <strong>de</strong> tristesse. ¿Pourquoi tu neretournes pas à Cuba?’, je lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, et il ouvre grands yeux effarés et208
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