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L 'hybride - Centre de Recherches Interdisciplinaires sur les Mondes ...

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pour exister d’une façon ou d’une autre», Estévez, Ce royaume t’appartient,op. cit., p. 308.10. More, Thomas, L’Utopie ou Le Traité <strong>de</strong> la meilleure forme <strong>de</strong> gouvernement,trad. <strong>de</strong> l’anglais par M. Delcourt, présenté par S. Goyard-Fabre, Paris,Flammarion, «GF», 1987, [1 re éd. 1966], p. 234.11. Tuyo es el reino, Op. cit., p. 102-103. «Jamais personne ne peut échappertotalement au pays où il est né, un homme qui part du lieu <strong>de</strong> sa naissanceabandonne la moitié <strong>de</strong> lui-même et seule lui reste l’autre moitié qui estgénéralement la plus mala<strong>de</strong>, et quand là-bas, au loin, dans quelqueendroit qu’il se trouve, il sent le manque d’un bras, d’une jambe ou d’unpoumon, et quand il pense : je suis un homme qui souffre <strong>de</strong> nostalgie, i<strong>les</strong>t déjà mort.» Ce royaume t’appartient, op. cit., p. 101.12. «Quisiera almacenar el llanto <strong>de</strong> algunos <strong>de</strong> los que se lanzaron al mar <strong>de</strong> 1994[…] trágicas <strong>de</strong>spedidas en los aeropuertos.» Estévez, Abilio, Los palaciosdistantes, Barcelone, Tusquets (coll. «Andanzas»), 2002, p. 135.13. Ibid., p. 264. «Tout est là […] l’Île peut sombrer maintenant, car ce qui nepeut jamais disparaître, ce sont <strong>les</strong> ruines <strong>de</strong> ce théâtre», Palais lointains,Paris, Grasset, 2004, p. 351.14. Los palacios distantes, p. 272. «Puis, ils virent la ville émerger <strong>de</strong> l’ombre,comme une autre ombre, ou comme une relique. Tu crois qu’ils ont besoin<strong>de</strong> nous?, <strong>de</strong>manda-t-elle [...] Maintenant c’est notre tour, répondit-il d’unton convaincu. Et, en effet, à ses pieds, encore endormie sous la pluie, LaHavane paraissait la seule ville au mon<strong>de</strong> prête à <strong>les</strong> abriter (et à <strong>les</strong>accueillir). Elle paraissait aussi la seule <strong>sur</strong>vivante <strong>de</strong> quatre longs sièc<strong>les</strong>d’échecs, <strong>de</strong> désastres et d’effondrements», Palais lointains, p. 364.15. Gutiérrez, Pedro Juan, Trilogía sucia <strong>de</strong> La Habana, Barcelone, Anagrama,1998, p. 113-114.16. Gutiérrez, Pedro Juan, Animal tropical, Barcelone, Anagrama, 2000, p.116. («Un peu plus haut […] il y a un bar qui s’appelle La Habana. […] ily a toujours <strong>de</strong> la salsa et <strong>de</strong>s Noirs <strong>de</strong> La Havane qui font danser <strong>les</strong>Suédoises, et donc je retourne à la folie pour quelques instants. Ils meracontent comment ils ont séduit leurs fil<strong>les</strong> du Nord <strong>sur</strong> le Malecón oùà Guanabo, et comment ils viennent ici faire la fête avec d’autres nanaspour échapper un peu à cel<strong>les</strong> qui leur ont mis le grappin <strong>de</strong>ssus. Ilsn’ont jamais une couronne en poche. Ils tirent le diable par la queue, […]d’autres en <strong>de</strong>mandant sans cesse <strong>de</strong> l’argent à leurs femmes. Ils neparlent ni comprennent un mot <strong>de</strong> suédois. Parmi ces Cubains, il y en aun qui est Blanc et anthropologue. Dépressif. Il ne danse pas, lui. Ça faitquatre ans qu’il est à Stockholm. On ne l’entend presque jamais. S’ilcontinue <strong>sur</strong> cette lancée, il va crever <strong>de</strong> tristesse. ¿Pourquoi tu neretournes pas à Cuba?’, je lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, et il ouvre grands yeux effarés et208

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