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REDÉFINIR LE BÉGAIEMENT - The McGuire Programme

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xi Introduction à l’édition française.<br />

INTRODUCTION À L’ÉDITION FRANÇAISE<br />

JOHN C. HARRISON<br />

Que le temps passe vite ! J'ai fait la connaissance de Richard Parent à Ottawa en<br />

1992 alors que j’y présentais mon atelier sur le bégaiement.<br />

C’était l’époque où je parcourais l’Amérique pour présenter mon atelier aux sections<br />

locales de la National Stuttering Association (NSA). Mais cet atelier à Ottawa<br />

représentait pour moi un point tournant puisque c’était la première fois que ce programme<br />

était présenté hors des frontières américaines.<br />

J'ai constaté dès les premiers instants que Richard et moi étions sur la même<br />

longueur d’ondes. Contrairement à plusieurs autres, Richard comprit rapidement le<br />

concept d’un système du bégaiement. Il réalisait que le bégaiement chronique/blocage<br />

constituait un système impliquant la personne toute entière au lieu de ne se limiter qu’à<br />

un problème de la parole. Le fait qu’il avait "saisi" cela rapidement était vraiment<br />

encourageant.<br />

À la fin de mon atelier, Richard me demanda si j’accepterais de le présenter à<br />

Montréal. Je répondis par un "oui !" des plus enthousiastes et passai rapidement à autre<br />

chose.<br />

Un peu plus d’une année s’écoula jusqu’au jour où je reçus un courriel de Richard<br />

me demandant si j’accepterais de venir à Montréal pour y donner non pas un, mais deux<br />

ateliers - un pour les orthophonistes de la grande région Montréalaise et un autre pour la<br />

communauté des PQB. Wow ! Quelle opportunité ! J'ai, bien sûr, immédiatement saisi<br />

l’occasion. Ces deux ateliers, qui eurent lieu au début de l’été 1994, se déroulèrent<br />

merveilleusement bien et comptent parmi mes souvenirs les plus chers.<br />

Richard et moi avions gardé le contact et, en guise de préparation pour l’atelier de<br />

Montréal, il me demanda si j’accepterais qu’il traduise le livre en français. C’était là une<br />

offre que je ne pouvais refuser et Richard devait traduire 120 pages du livre. Hélas,<br />

l’univers francophone n’ayant pas d’organisation semblable à la National Stuttering<br />

Association pour en faire la promotion, le tirage de cette première édition française fut<br />

limité.<br />

Puis arriva le nouveau siècle.<br />

Avec l’explosion de l’Internet.<br />

Et tout changea.

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