REDÉFINIR LE BÉGAIEMENT - The McGuire Programme

703 Le pouvoir des intentions.
LA PUISSANCE DES INTENTIONS
Nous voici à la fin du livre. Peut-être pensez-vous : « Puis-je vraiment parler sans
bégayer ou, à tout le moins, sans crainte de bégayer ? »
- Combien de temps et d’effort cela me prendra-t-il ?
- Et si j’y parviens, serais-je capable de décrocher un meilleur emploi ou de faire
plus d’argent ?
- Serais-je capable de mieux m’exprimer en toute situation ?
- Serais-je enfin capable de faire toutes ces choses que je veux faire ?
- Et comment ma vie en sera-t-elle influencée à compter de ce moment-là ?
Ce sont là les questions que méditent tous ceux et celles qui ont eu à affronter des
défis personnels. J’en sais quelque chose car, pendant des années, c’est justement ce que
je me demandais alors que je confrontais mes propres problèmes. Tous les livres de
développement personnel constituaient certes d’excellentes lectures. Mais de mettre en
pratique les informations recueillies…eh bien, c’était une toute autre paire de manches.
Pour que ce livre ait un impact pour vous, quelque chose doit changer, et il s’agit de plus
que seulement votre parole.
Vous devrez agir, vous impliquer.
Qu’est-ce qui pourrait bien vous retenir, vous en empêcher ?
Le fait de permettre que votre vie soit dominée par vos attentes peut vous empêcher
d’agir.
Voyons pourquoi.
UNE HISTOIRE DE POISSONS
Il y a quelque temps, on m’a rapporté une fascinante expérience. Un biologiste avait
dans son laboratoire un grand réservoir rempli d’eau séparé en deux compartiments par
une vitre. D’un côté, il déposa un gros achigan. De l’autre, une armée de petits menés. Il
voulait savoir quelle serait la réaction de l’achigan.
Pendant toute une semaine, l’achigan frappa sans relâche le séparateur dans l’espoir
d’attraper les menés. Pas de chance. La semaine suivante, il essaya encore. Mais au fur et
à mesure que la semaine avança, l’achigan perdit progressivement intérêt. La troisième
semaine, il "savait" que les menés étaient hors de sa portée. Il arrêta complètement toute
tentative.
Puis le chercheur enleva alors la vitre. Vous devinez ce qui se passa ?
Vous pensez que l’achigan s’est exclamé : « Youpi ! C’est l’heure du lunch ! Je peux
enfin avaler ces menés ! » Et bien non. En fait, les menés nageaient autour de sa gueule