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REDÉFINIR LE BÉGAIEMENT - The McGuire Programme

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697 Quarante ans plus tard.<br />

Et c’était parti. Je me retrouvai à animer des ateliers dans différentes villes des<br />

États-Unis et du Canada, tout autant que pour d’autres organismes reliés au<br />

bégaiement dans huit pays.<br />

Et dire que je pensais ne pas être capable d’animer des ateliers et de voyager.<br />

Mais je trainais toujours une partie importante de la mentalité du bégaiement. Je<br />

faisais ces choses pour et dans la communauté du bégaiement. Mais étais-je<br />

suffisamment bon pour le faire dans le monde plus vaste ? Dans le monde des<br />

affaires? Pour des organisations autres ?<br />

Lorsque j’assistai à la convention de la ISA 361 à Freemantle, Australie, les<br />

organisateurs eurent la gentillesse de faire le nécessaire pour me permettre de donner<br />

un séminaire d’art oratoire d’une journée au grand public à Perth, non loin de<br />

Freemantle, afin de me permettre de recouvrer mes dépenses de voyage. Ce fut mon<br />

tout premier atelier à l’extérieur de la communauté du bégaiement. Et il se déroula<br />

merveilleusement bien.<br />

Deux mois plus tard, un ami me suggéra d’offrir gracieusement un atelier d’art<br />

oratoire à la convention annuelle de l’Institute of Management Consultants, à Reno,<br />

au Nevada.<br />

Oh mon Dieu ! Si vous vouliez voir un John Harrison très nerveux et tendu, et<br />

bien c’était à Reno. C’était mon second auditoire à l’extérieur de l’environnement de<br />

bégaiement et ils étaient consultants en gestion. Ils étaient parmi les autorités. Il<br />

s’agissait de personnes très importantes. Mes craintes envers les représentants de<br />

l’autorité s’en sont payé toute une.<br />

Je me suis assez bien débrouillé pendant le programme de 90 minutes (une heure<br />

et demie), malgré le fait que je fus passablement tendu jusqu’à la fin. La plupart des<br />

gens apprécièrent. Certains détestèrent. En fin de compte, la moyenne des évaluations<br />

fut très bonne.<br />

Les barrières continuèrent à tomber. Je suis retourné aux Toastmasters après une<br />

absence de 35 ans, et suis devenu membre de deux clubs, dont un pour orateurs<br />

avancés. Je devais plus tard faciliter un atelier pour mon club de San Francisco qui<br />

comptait un important pourcentage de débutants. Puis je devins membre d’une<br />

organisation de réseautage de gens d’affaires et je fis éventuellement un atelier d’art<br />

oratoire pour ma section. Cela prit la forme d’un atelier tous les deux mois que je<br />

facilite toujours pour le grand public.<br />

J'ai aussi animé plusieurs ateliers pour d’autres compagnies et organisations.<br />

Finalement, après toutes ces années, je finis par devenir la seule chose que je<br />

voulais vraiment devenir :<br />

Un formateur.<br />

Cette trop grande appréhension qui m’avait toujours harcelé commença elle aussi<br />

à s’affaiblir. Une contribution majeure à ce développement fut cet article que j’écrivis<br />

361 International Stuttering Association.

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