REDÉFINIR LE BÉGAIEMENT - The McGuire Programme

705 Le pouvoir des intentions.
Savez-vous combien de matériaux Edison essaya avant de trouver celui qui allait faire
l’affaire ?
Plus de 6 000 !
Je n’y croyais pas. Après six tentatives, j’aurais perdu tout intérêt. Mais Edison, lui, a
connu 6 000 échecs successifs. 6 000 attentes consécutives qui ne se concrétisèrent
pas…jusqu'à ce qu’il découvre qu’un fil de coton carbonisé répondait à ce qu’il cherchait.
Qu’est-ce qui pouvait bien l’empêcher de se décourager et de laisser tomber ?
Deux facteurs. Premièrement, Edison aimait ce qu’il faisait. Il adorait se retrouver en
laboratoire à expérimenter, rendant ainsi ses efforts intéressants. (Combien de PQB
occupent un emploi qui coïncide vraiment avec ce qu’elles sont et ce qu’elles aiment ?)
Autre facteur également important : Edison n’évaluait pas sa valeur comme personne
selon la concrétisation ou non de ses attentes. Certes, il avait des espoirs (dans son cas,
plus de 6 000 qui ne fonctionnèrent pas !) Mais Edison était motivé par son but (ses
intentions). Alors, chaque fois qu’une expérience ne fonctionnait pas, il se tournait vers
ses assistants pour leur dire simplement : « Nous en savons maintenant un peu plus sur ce
problème. » Edison considérait donc comme utiles ces expériences qui ne menaient à
aucun résultat concret.
Je sais ce que vous pensez. « Tout cela est bien beau, mais je ne suis pas Thomas
Edison. J'ai un bon travail, même si ce n’est pas la passion de ma vie. Ma vie ne repose
pas sur un but précis. Comment puis-je alors persévérer lorsque les choses, d’une tentative
à l’autre, ne fonctionnent tout simplement pas ? »
L’anecdote suivante vous aidera peut-être à répondre à cette question.
ELLES L’INTERPELLAIENT PAR "EH, STUPIDE !"
Il s’agit d’une jeune fille qui grandit dans une banlieue sud de San Francisco. Malgré
sa beauté, personne ne la croyait particulièrement intelligente. En fait, ses deux sœurs
s’adressaient à elle en disant souvent "Eh, stupide."
Malgré cela, elle était consciencieuse et travaillante. À 14 ans, elle travailla à temps
partiel chez Mervyns, une chaine de boutiques de vêtements. Son superviseur l’appréciait
au point de la nommer, après une seule année, directrice adjointe.
Pourtant, à l’école, elle n’était pas populaire. Bien qu’elle fût désignée, à sa dernière
année, reine de l’équipe de football à cause de sa belle apparence, elle ne put,
ironiquement, se trouver un accompagnateur pour le match le plus important.
Elle n’alla pas au Lycée. L’année suivante, elle rencontra un gradué de l’Université
Stanford. Ils tombèrent amoureux et se marièrent. Vous pourriez facilement écrire le
scénario qui s’ensuivit. Une belle fille marie un gars, demeure dans une belle maison de
banlieue avec deux autos à la porte et un chien. Ils eurent deux enfants. BBQ les fins de
semaine. Membres du club de golf local. Devenue une maman football.
Mais les choses ne se passèrent pas ainsi.