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La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing

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de la Suède, où. figurent <strong>le</strong>s noms modestes d’Olaf <strong>et</strong> de <strong>La</strong>urentius P<strong>et</strong>ri ; si des maîtres nous passons<br />

aux discip<strong>le</strong>s, que trouvons-nous ?... Des savants <strong>et</strong> des théologiens ; des hommes parfaitement<br />

familiarisés avec toutes <strong>le</strong>s vérités évangéliques, <strong>et</strong> qui triomphaient aisément des sophistes des éco<strong>le</strong>s <strong>et</strong><br />

des dignitaires de Rome. " (Wylie, liv. X, chap. IV.)<br />

Comme conséquence de la dispute, <strong>le</strong> roi de Suède embrassa la foi réformée, <strong>et</strong>, peu après, l’assemblée<br />

nationa<strong>le</strong> se déclarait en sa faveur. Le Nouveau Testament avait été traduit en langue suédoise par Olaf<br />

P<strong>et</strong>ri. A la demande du roi, <strong>le</strong>s deux frères entreprirent la traduction de l’Ancien Testament. <strong>La</strong> Suède<br />

posséda ainsi la Bib<strong>le</strong> dans sa propre langue. Un édit de la diète ordonna à tous <strong>le</strong>s ministres du culte<br />

d’enseigner la Paro<strong>le</strong> de Dieu, <strong>et</strong> aux enfants d’apprendre à la lire dans <strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>s.<br />

Peu à peu, mais sûrement, <strong>le</strong>s ténèbres de l’ignorance <strong>et</strong> de la superstition se dissipaient sous la lumière<br />

bénie de l’Evangi<strong>le</strong>. Affranchi de l’oppression romaine, <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> suédois parvint à un degré de grandeur<br />

<strong>et</strong> de puissance qu’il n’avait pas encore connu, <strong>et</strong> devint l’un des remparts du protestantisme. Un sièc<strong>le</strong><br />

plus tard, à une heure de grand péril, c<strong>et</strong>te p<strong>et</strong>ite <strong>et</strong> jusqu’alors faib<strong>le</strong> nation fut la seu<strong>le</strong>, dans toute<br />

l’Europe, qui eut <strong>le</strong> courage de venir au secours de l’Al<strong>le</strong>magne dans la longue <strong>et</strong> terrib<strong>le</strong> lutte que fut la<br />

Guerre de Trente ans. Alors que tout <strong>le</strong> nord de l’Europe semblait sur <strong>le</strong> point d’être ramené sous la<br />

tyrannie de Rome, ce furent <strong>le</strong>s armées suédoises qui permirent à l’Al<strong>le</strong>magne d’enrayer <strong>le</strong>s succès du<br />

papisme, d’assurer la tolérance aux protestants — calvinistes <strong>et</strong> luthériens — <strong>et</strong> de rendre la liberté de<br />

conscience aux pays qui avaient accepté la Réforme.

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