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La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing

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par l’Assemblée nationa<strong>le</strong>, <strong>et</strong> surtout sous <strong>le</strong> règne de la Terreur qui suivit, que chacun put voir <strong>le</strong>s<br />

conséquences de l’abandon des préceptes divins.<br />

Quand la France renia Dieu publiquement <strong>et</strong> rej<strong>et</strong>a la Bib<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s impies — comme aussi <strong>le</strong>s démons —<br />

exultèrent de voir enfin la réalisation de <strong>le</strong>ur plus cher désir : un royaume affranchi des restrictions de la<br />

loi de Dieu ! « Parce qu’une sentence contre <strong>le</strong>s mauvaises actions ne s’exécute pas promptement, <strong>le</strong><br />

cœur des fils de l’homme se remplit en eux du désir de faire <strong>le</strong> mal. » (Ecclésiste 8 : 11.) Ils ignorent que<br />

la violation d’une loi juste entraîne nécessairement une pénalité <strong>et</strong> que, si <strong>le</strong> châtiment ne suit pas<br />

toujours de près la transgression, il n’en est pas moins certain. Des sièc<strong>le</strong>s d’apostasie <strong>et</strong> d’iniquité<br />

avaient accumulé « un trésor de colère pour <strong>le</strong> jour de la colère » ; aussi, une fois la coupe de <strong>le</strong>ur<br />

iniquité comblée, <strong>le</strong>s prévaricateurs <strong>et</strong> <strong>le</strong>s impies apprirent que lasser la patience divine est une chose<br />

terrib<strong>le</strong>. L’Esprit de Dieu, dont la puissance protectrice imposait un frein à la cruauté de <strong>Satan</strong>, s’étant<br />

partiel<strong>le</strong>ment r<strong>et</strong>iré, l’être implacab<strong>le</strong> qui trouve ses délices à faire souffrir <strong>le</strong>s hommes put agir à sa<br />

guise. Ceux qui avaient choisi <strong>le</strong> sentier de la révolte eurent bientôt l’occasion d’en mesurer <strong>le</strong>s<br />

conséquences sur une terre couverte de forfaits indescriptib<strong>le</strong>s.<br />

« A c<strong>et</strong>te heure-là, il y eut un grand tremb<strong>le</strong>ment de terre, <strong>et</strong> la dixième partie de la vil<strong>le</strong> [de la grande<br />

vil<strong>le</strong> : la chrétienté, à savoir la France] tomba. »<br />

Des provinces dévastées <strong>et</strong> des vil<strong>le</strong>s ruinées monta, lamentab<strong>le</strong> <strong>et</strong> amère, une clameur désespérée. <strong>La</strong><br />

France était secouée comme par un « tremb<strong>le</strong>ment de terre ». <strong>La</strong> religion, la loi, l’ordre social, la famil<strong>le</strong>,<br />

l’Eglise <strong>et</strong> l’Etat, tout était abattu par la main impie qui s’était <strong>le</strong>vée contre la loi de Dieu. Ces paro<strong>le</strong>s du<br />

Sage se justifiaient : « Le bonheur n’est pas pour <strong>le</strong> méchant. » « Cependant, quoique <strong>le</strong> pécheur fasse<br />

cent fois <strong>le</strong> mal <strong>et</strong> qu’il y persévère longtemps, je sais aussi que <strong>le</strong> bonheur est pour ceux qui craignent<br />

Dieu, parce qu’ils ont de la crainte devant lui. » (Ecclésiaste 8 : 12, 13.) « Parce qu’ils ont haï la science,<br />

<strong>et</strong> qu’ils n’ont pas choisi la crainte de l’Eterne1, … ils se nourriront du fruit de <strong>le</strong>ur voie, <strong>et</strong> ils se<br />

rassasieront de <strong>le</strong>urs propres conseils. » (Proverbes 1 : 29-31.)<br />

Bien qu’immolés par la puissance blasphématrice « qui monte de l’abîme », <strong>le</strong>s témoins de Dieu ne<br />

devaient pas demeurer longtemps si<strong>le</strong>ncieux. « Après <strong>le</strong>s trois jours <strong>et</strong> demi, un esprit de vie, venant de<br />

Dieu, entra en eux, <strong>et</strong> ils se tinrent sur <strong>le</strong>urs pieds ; <strong>et</strong> une grande crainte s’empara de ceux qui <strong>le</strong>s<br />

voyaient. » (Apocalypse 11 : 11.) C’est en 1793 que l’Assemblée nationa<strong>le</strong> avait décrété l’abolition de la<br />

religion chrétienne <strong>et</strong> la suppression des saintes Ecritures. Trois ans <strong>et</strong> demi plus tard, la même<br />

Assemblée rapportait son décr<strong>et</strong> <strong>et</strong> tolérait ainsi la libre circulation du Livre saint. Le monde, épouvanté<br />

à la vue des débordements qui avaient suivi la répudiation de l’Evangi<strong>le</strong>, reconnut la nécessité de la foi<br />

en Dieu <strong>et</strong> en sa Paro<strong>le</strong> comme base de la vertu <strong>et</strong> de la mora<strong>le</strong>. Cela était écrit : « Qui as-tu insulté <strong>et</strong><br />

outragé ? Contre qui as-tu é<strong>le</strong>vé la voix ? Tu as porté tes yeux en haut sur <strong>le</strong> Saint d’Israël. » « C’est<br />

pourquoi voici, je <strong>le</strong>ur fais connaître, c<strong>et</strong>te fois, je <strong>le</strong>ur fais connaître ma puissance <strong>et</strong> ma force ; <strong>et</strong> ils<br />

sauront que mon nom est 1’Eternel. » (Esaïe 37 : 23 ; Jérémie 16 : 21.)<br />

Le prophète ajoute, au suj<strong>et</strong> des deux témoins : « Et ils entendirent du ciel une voix qui <strong>le</strong>ur disait :<br />

Montez ici ! Et ils montèrent au ciel dans la nuée ; <strong>et</strong> <strong>le</strong>urs ennemis <strong>le</strong>s virent. » (Apocalypse 11 : 12.)

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