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La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing

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Les fidè<strong>le</strong>s qui accueillaient la lumière sur <strong>le</strong> sanctuaire <strong>et</strong> l’inviolabilité de la loi de Dieu furent<br />

remplis d’admiration <strong>et</strong> de joie en voyant la beauté <strong>et</strong> l’harmonie de ces vérités. Impatients de<br />

faire part au monde chrétien de <strong>le</strong>urs précieuses lumières, ils s’imaginaient qu’ils seraient reçus<br />

avec enthousiasme. Mais ces vérités, qui <strong>le</strong>s eussent mis en désaccord avec la société, furent mal<br />

accueillies par un grand nombre de ceux qui se disaient discip<strong>le</strong>s du <strong>Christ</strong>. L’obéissance au<br />

quatrième commandement exigeait un sacrifice que la majorité n’était pas disposée à consentir.<br />

En entendant présenter <strong>le</strong>s droits du septième jour, plusieurs raisonnaient de la façon suivante : “<br />

Nous avons toujours, de même que nos pères, observé <strong>le</strong> dimanche ; un grand nombre d’hommes<br />

excel<strong>le</strong>nts <strong>et</strong> renommés pour <strong>le</strong>ur piété l’ont aussi observé <strong>et</strong> sont morts en paix. S’ils étaient dans<br />

la bonne voie, nous y sommes aussi. L’observation de ce nouveau jour de repos nous brouil<strong>le</strong>rait<br />

avec <strong>le</strong> monde <strong>et</strong> nous priverait de toute influence sur notre entourage. Que peut faire un p<strong>et</strong>it<br />

groupe d’observateurs du septième jour contre tout un monde d’observateurs du dimanche ? ”<br />

C’est par des arguments du même genre que <strong>le</strong>s Juifs tentaient de justifier <strong>le</strong>ur rej<strong>et</strong> de Jésus.<br />

Leurs pères avaient été bénis de Dieu en offrant <strong>le</strong>urs sacrifices ; pourquoi <strong>le</strong>urs enfants<br />

n’obtiendraient-ils pas <strong>le</strong> salut de la même manière ? Au temps de Luther, de même, <strong>le</strong>s papistes<br />

disaient que de vrais chrétiens étaient morts dans la foi catholique, <strong>et</strong> que, par conséquent, <strong>le</strong>ur<br />

religion était suffisante pour assurer <strong>le</strong> salut. Un tel raisonnement aboutit à la suppression de tout<br />

progrès dans la foi <strong>et</strong> la vie religieuse.<br />

Plusieurs avançaient que l’observation du dimanche était une doctrine <strong>et</strong> un usage séculaires <strong>et</strong><br />

universels de 1’Eglise. On <strong>le</strong>ur répondait en démontrant que <strong>le</strong> sabbat <strong>et</strong> son observation sont<br />

plus anciens <strong>et</strong> plus universels encore, puisqu’ils sont aussi vieux que <strong>le</strong> monde, <strong>et</strong> possèdent la<br />

sanction des anges <strong>et</strong> du Créateur. C’est, en eff<strong>et</strong>, quand <strong>le</strong>s fondements de la terre furent posés,<br />

alors que <strong>le</strong>s étoi<strong>le</strong>s du matin entonnaient des chants d’allégresse <strong>et</strong> que <strong>le</strong>s fils de Dieu<br />

poussaient des acclamations, que furent j<strong>et</strong>ées <strong>le</strong>s bases du jour du repos. (Job 38 : 6, 7 <strong>et</strong> Genèse<br />

2 : 1-3) C<strong>et</strong>te institution, qui ne se réclame d’aucune tradition, d’aucune autorité humaine, qui fut<br />

établie par l’ancien des jours <strong>et</strong> consacrée par sa Paro<strong>le</strong> éternel<strong>le</strong>, a certainement des droits à<br />

notre vénération.<br />

Lorsque la réforme du jour du repos fut publiquement présentée, des pasteurs en renom<br />

s’efforcèrent de calmer <strong>le</strong>s consciences inquiètes en tordant <strong>le</strong> sens des Ecritures. Et ceux qui ne<br />

sondaient pas <strong>le</strong> saint Livre pour eux-mêmes acceptèrent volontiers des conclusions conformes à<br />

<strong>le</strong>urs désirs. On tenta de réfuter la vérité par des arguments ? par des sophismes, par <strong>le</strong>s traditions<br />

des Pères <strong>et</strong> l’autorité de 1’Eglise. Pour soutenir la validité du quatrième commandement, ses<br />

défenseurs sondèrent <strong>le</strong>ur Bib<strong>le</strong> avec un zè<strong>le</strong> accru. Munis de c<strong>et</strong>te seu<strong>le</strong> arme, d’humb<strong>le</strong>s<br />

hommes réistèrent à des savants qui constatèrent, surpris <strong>et</strong> irrités, l’impuissance de <strong>le</strong>urs<br />

éloquents sophismes contre <strong>le</strong> raisonnement simp<strong>le</strong> <strong>et</strong> direct de gens versés dans <strong>le</strong>s Ecritures<br />

plutôt que dans <strong>le</strong>s subtilités de 1’Eco<strong>le</strong>.

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