La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing
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présentent une suite d'événements nous amenant à l'ouverture du jugement. C'est<br />
surtout <strong>le</strong> cas du livre de Daniel. Mais quant à la partie de sa prophétie se rapportant<br />
aux derniers jours, Daniel dut, sur l'ordre de Dieu, la fermer <strong>et</strong> la scel<strong>le</strong>r "jusqu'au temps<br />
de la fin ". Un message relatif au jugement, basé sur l'accomplissement de ces<br />
prophéties, ne pouvait être proclamé avant ce temps. Mais au temps de la fin, dit <strong>le</strong><br />
prophète, " plusieurs <strong>le</strong> parcourront, <strong>et</strong> la connaissance augmentera." Daniel 12 : 4.<br />
L'apôtre Paul avertit l'Eglise de son temps de ne point attendre la venue de<br />
<strong>Christ</strong> à c<strong>et</strong>te époque. " Ce jour-là ne viendra point, dit-il, que l'apostasie ne soit arrivée<br />
auparavant, <strong>et</strong> qu'on n'ait vu paraître l'homme de péché." 2 Thessaloniciens 2 : 3. On ne<br />
devait point attendre c<strong>et</strong>te venue du Seigneur avant la grande apostasie <strong>et</strong> la longue<br />
période du règne de " l'homme de péché ". L'homme de péché, désigné aussi par <strong>le</strong>s<br />
noms de " mystère d'iniquité ", de " fils de perdition " <strong>et</strong> de " méchant ", est <strong>le</strong> pouvoir<br />
papal qui, selon la prophétie, devait exercer la suprématie pendant 1260 ans. C<strong>et</strong>te<br />
période prit fin en 1798. <strong>La</strong> venue de <strong>Christ</strong> ne pouvait arriver avant c<strong>et</strong>te époque. Paul<br />
embrasse ainsi dans son avertissement toute la dispensation chrétienne jusqu'à l'an<br />
1798. C'est en deçà de c<strong>et</strong>te époque que <strong>le</strong> message de la venue de <strong>Christ</strong> doit être<br />
proclamé.<br />
Un tel message n'a jamais été prêché dans <strong>le</strong>s sièc<strong>le</strong>s passés. Paul, comme<br />
nous venons de <strong>le</strong> voir, ne l'a pas annoncé. Il montre à ses frères la venue de <strong>Christ</strong><br />
dans un avenir fort éloigné. Les réformateurs ne <strong>le</strong> proclamèrent pas non plus. Martin<br />
Luther plaçait <strong>le</strong> jugement à environ trois cents ans après l'époque où il vivait. Mais,<br />
depuis 1798, <strong>le</strong> sceau qui fermait <strong>le</strong> livre de Daniel est rompu, la connaissance des<br />
prophéties s'est développée <strong>et</strong> bien des hommes ont proclamé <strong>le</strong> message so<strong>le</strong>nnel de<br />
l'approche du jugement.<br />
De même que la grande Réformation du seizième sièc<strong>le</strong>, <strong>le</strong> message de la<br />
proximité de la venue de <strong>Christ</strong> fut proclamé simultanément dans diverses contrées de<br />
la chrétienté. En Europe comme en Amérique, des hommes de foi <strong>et</strong> de prière furent<br />
poussés à l'étude des prophéties, <strong>et</strong> à mesure qu'ils avançaient dans <strong>le</strong>ur étude de la<br />
Paro<strong>le</strong> sacrée, ils pouvaient se convaincre que la _fin de toutes choses était proche.<br />
Dans divers pays il se trouvait des congrégations isolées de chrétiens, chez qui une<br />
étude attentive de la Bib<strong>le</strong> avait fait naître la conviction que l'avènement du Seigneur<br />
était proche.<br />
En 1821, trois ans après que Mil<strong>le</strong>r eut reçu l'intelligence des prophéties fixant <strong>le</strong><br />
temps du jugement, Joseph Wolff, que <strong>le</strong> zè<strong>le</strong> missionnaire porta à al<strong>le</strong>r prêcher dans<br />
toutes <strong>le</strong>s parties du monde, commença à proclamer la prochaine venue du Seigneur.<br />
Wolff naquit en Al<strong>le</strong>magne, de parents juifs. Son père était rabbin. Très jeune déjà, il crut<br />
à la vérité de la religion chrétienne. Doué d'une intelligence vive, <strong>et</strong> avide de<br />
connaissances, il avait écouté avec <strong>le</strong> plus vif intérêt <strong>le</strong>s conversations qui se tenaient<br />
dans la maison de son père, où chaque jour de pieux Hébreux se réunissaient pour<br />
par<strong>le</strong>r de <strong>le</strong>urs espérances, de l'attente de <strong>le</strong>ur peup<strong>le</strong>, de la gloire du Messie à venir <strong>et</strong><br />
de la restauration d'Israël. Entendant un jour mentionner Jésus de Nazar<strong>et</strong>h, il demanda<br />
ce qu'il était. " Un homme de grand ta<strong>le</strong>nt, lui répondit-on, mais comme il prétendit être<br />
<strong>le</strong> Messie, <strong>le</strong> sanhédrin <strong>le</strong> condamna à mort. " " Pourquoi donc, poursuivit l'enfant,<br />
Jérusa<strong>le</strong>m est-el<strong>le</strong> détruite, <strong>et</strong> pourquoi sommes-nous en captivité ? Hélas, hélas 1<br />
répondit son père, c'est parce que <strong>le</strong>s Juifs ont tué <strong>le</strong>s prophètes." Aussitôt l'enfant eut la<br />
pensée que Jésus de Nazar<strong>et</strong>h pouvait bien aussi avoir été un prophète, qui, quoique<br />
innocent, avait été mis à mort par <strong>le</strong>s Juifs. -Travels and Adventures of the Rev. Joseph<br />
Wolff, vol. 1, p. 6. Ce sentiment s'était tel<strong>le</strong>ment emparé de lui que, bien qu'il lui fût<br />
défendu d'entrer dans un temp<strong>le</strong> chrétien, il lui arrivait souvent d'al<strong>le</strong>r écouter la<br />
prédication du dehors.<br />
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