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La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing

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Un réformateur américain<br />

Pour lancer la proclamation du r<strong>et</strong>our de Jésus-<strong>Christ</strong>, Dieu choisit un simp<strong>le</strong> cultivateur, au cœur droit<br />

<strong>et</strong> loyal, qui en était venu à douter de l’autorité des Ecritures, mais qui désirait sincèrement connaître la<br />

vérité. Né à Low Hampton, dans 1’Etat de New York, en 1782, William Mil<strong>le</strong>r, comme bien d’autres<br />

réformateurs, avait passé sa jeunesse à l’éco<strong>le</strong> de la pauvr<strong>et</strong>é où il avait puisé des <strong>le</strong>çons d’énergie <strong>et</strong> de<br />

renoncement. Les traits caractéristiques de sa famil<strong>le</strong>, fortement marqués chez lui, étaient l’amour de<br />

l’indépendance <strong>et</strong> de la liberté, l’endurance <strong>et</strong> un ardent patriotisme. Son père avait été capitaine dans<br />

l’armée de la Révolution, <strong>et</strong> c’est aux sacrifices <strong>et</strong> aux souffrances qu’il avait consentis au cours de c<strong>et</strong>te<br />

période orageuse, qu’il faut attribuer la pauvr<strong>et</strong>é de la jeunesse de William.<br />

En plus d’une constitution robuste, <strong>le</strong> jeune Mil<strong>le</strong>r posséda dès son enfance une intelligence<br />

sensib<strong>le</strong>ment au-dessus de la moyenne. Sa soif de connaissance, son amour de l’étude, son esprit<br />

investigateur <strong>et</strong> son jugement pondéré, qui allèrent sans cesse en augmentant, suppléèrent largement à<br />

son manque d’études universitaires. D’une moralité irréprochab<strong>le</strong>, il était estimé pour sa probité, son<br />

industrie <strong>et</strong> sa générosité. A force d’énergie <strong>et</strong> d’application, tout en conservant ses habitudes studieuses,<br />

il acquit de bonne heure une certaine aisance. Et comme il avait occupé avec honneur divers postes<br />

civils <strong>et</strong> militaires, l’accès à la fortune <strong>et</strong> aux dignités paraissaient lui être promis.<br />

De sa mère, profondément pieuse, il reçut dans son jeune âge une empreinte qui devait s’atténuer<br />

lorsqu’il entra, plus tard, en relation avec des déistes, pour la plupart respectab<strong>le</strong>s, humains <strong>et</strong> généreux.<br />

Ceux-ci, é<strong>le</strong>vés dans des institutions chrétiennes, <strong>et</strong> redevab<strong>le</strong>s à la Paro<strong>le</strong> de Dieu du respect <strong>et</strong> de la<br />

confiance dont ils jouissaient, en étaient cependant venus à combattre la Bib<strong>le</strong>. En <strong>le</strong>ur compagnie,<br />

Mil<strong>le</strong>r avait fini par adopter <strong>le</strong>urs opinions. L’interprétation populaire des saintes Ecritures présentait des<br />

difficultés qui lui paraissaient insurmontab<strong>le</strong>s. D’autre part, ses nouvel<strong>le</strong>s croyances, qui faisaient tab<strong>le</strong><br />

rase de l’Evangi<strong>le</strong>, ne lui offraient rien de meil<strong>le</strong>ur <strong>et</strong> ne lui donnaient aucune assu-rance de bonheur audelà<br />

de la tombe. Aussi était-il loin d’en être satisfait <strong>et</strong> l’avenir lui paraissait-il enveloppé de sombres<br />

nuages. Mil<strong>le</strong>r était resté douze ans dans ces senti-ments, quand, arrivé à l’âge de trente-quatre ans, il fut<br />

convaincu de péché par <strong>le</strong> Saint-Esprit. Voici comment il raconta plus tard <strong>le</strong>s luttes mora<strong>le</strong>s qu’il<br />

affronta alors :<br />

" <strong>La</strong> perspective de l’anéantissement avait pour moi quelque chose de lugubre <strong>et</strong> de glacial, tandis que<br />

cel<strong>le</strong> d’un jugement futur équivalait à la perdition certaine de tous <strong>le</strong>s hommes. Le ciel était d’airain audessus<br />

de ma tête, la terre de fer sous mes pas. Qu’était-ce que l’éternité ? Pourquoi la mort régnaitel<strong>le</strong><br />

? Plus je raisonnais, plus je voyais s’éloigner <strong>le</strong>s solutions. Plus je réfléchissais, plus mes idées<br />

étaient confuses. Je tentai de n’y plus penser, mais je n’en étais pas capab<strong>le</strong>. Aussi étais-je vraiment<br />

malheureux, mais sans savoir pourquoi. Je murmurais, mais sans savoir contre qui. Je discernais <strong>le</strong> mal,<br />

mais je ne savais ni où ni comment trouver <strong>le</strong> bien. J’étais désolé <strong>et</strong> désespéré. "

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