La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing
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du sacrifice pour <strong>le</strong> péché en faveur de tout Israélite qui se repentait véritab<strong>le</strong>ment de<br />
ses péchés. De même, <strong>Christ</strong> n'avait achevé qu'une partie de son oeuvre comme notre<br />
intercesseur, <strong>et</strong> il allait en commencer une autre dans laquel<strong>le</strong> il continuait d'offrir son<br />
sang devant <strong>le</strong> Père en faveur des pécheurs.<br />
Ce suj<strong>et</strong> n'était point compris des adventistes en 1844. Lorsque <strong>le</strong> temps où l'on<br />
attendait <strong>le</strong> Seigneur se fut écoulé, ils crurent encore que sa venue était imminente. Ils<br />
pensèrent être parvenus à une crise so<strong>le</strong>nnel<strong>le</strong>, <strong>et</strong> crurent que l'oeuvre de <strong>Christ</strong> comme<br />
intercesseur de l'homme avait cessé. Il <strong>le</strong>ur semblait que la Bib<strong>le</strong> enseignait que la<br />
période d'épreuve accordée à l'homme se terminait un peu avant la venue réel<strong>le</strong> du<br />
Seigneur dans <strong>le</strong>s nuées du ciel. Cela paraissait évident d'après <strong>le</strong>s passages prédisant<br />
un temps où <strong>le</strong>s hommes chercheront Dieu <strong>et</strong> ne <strong>le</strong> trouveront pas, où ils frapperont à la<br />
porte de la miséricorde, <strong>et</strong> qu'el<strong>le</strong> ne s'ouvrira pas. Ils se demandaient si la date qu'ils<br />
avaient prise pour <strong>le</strong> moment de la venue de <strong>Christ</strong> ne marquait pas plutôt <strong>le</strong><br />
commencement de c<strong>et</strong>te période qui devait précéder immédiatement sa venue. Ayant<br />
proclamé l'avertissement de l'approche du jugement, ils croyaient avoir tout fait pour <strong>le</strong><br />
salut du monde, <strong>et</strong> ne se sentirent plus sous l'obligation de travail<strong>le</strong>r au salut des<br />
pécheurs. Les moqueries hautaines <strong>et</strong> blasphématoires des impies paraissaient <strong>le</strong>ur<br />
prouver que l'Esprit de Dieu s'était r<strong>et</strong>iré de ceux qui rej<strong>et</strong>aient ses appels<br />
miséricordieux. Tout cela <strong>le</strong>s confirmait dans <strong>le</strong>ur croyance que la période de l'épreuve<br />
était passée, ou, comme ils l'exprimaient alors, que ., la porte de la miséricorde était<br />
fermée ".<br />
Mais une lumière plus vive jaillit de l'étude de la question du sanctuaire. Ils virent<br />
alors que <strong>le</strong>ur croyance à la fin des 2300 jours en 1844 était juste <strong>et</strong> marquait une crise<br />
importante. Mais bien qu'il fût vrai que c<strong>et</strong>te porte de l'espérance <strong>et</strong> de la grâce par<br />
laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s hommes avaient trouvé accès auprès de Dieu pendant dix-huit cents ans fut<br />
fermée, une autre porte était ouverte <strong>et</strong> <strong>le</strong> pardon des péchés continuait d'être offert aux<br />
hommes, parce que <strong>Christ</strong> intercédait pour eux dans <strong>le</strong> lieu très saint. Une partie de son<br />
ministère ne s'était terminée que pour faire place à un autre. Il y avait encore une " porte<br />
ouverte " au sanctuaire cé<strong>le</strong>ste où <strong>Christ</strong> officiait en faveur du pécheur.<br />
On comprit alors ces paro<strong>le</strong>s de <strong>Christ</strong> dans l'Apocalypse, paro<strong>le</strong>s adressées à<br />
l'Eglise en ce temps même : " Voici, dit-il, ce que dit <strong>le</strong> Saint, <strong>le</strong> Véritab<strong>le</strong>, qui a la c<strong>le</strong>f de<br />
David, qui ouvre <strong>et</strong> personne ne ferme, <strong>et</strong> qui ferme <strong>et</strong> personne n'ouvre. Je connais tes<br />
oeuvres. Voici, j'ai ouvert une porte devant toi, <strong>et</strong> personne ne peut la fermer. "<br />
Apocalypse 3 : 7, 8.<br />
Seuls ceux suivant Jésus, par la foi, dans son oeuvre importante d'expiation,<br />
reçoivent <strong>le</strong>s bienfaits de sa médiation en <strong>le</strong>ur faveur, tandis que ceux qui rej<strong>et</strong>tent la<br />
lumière révélant ce ministère n'en reçoivent aucun profit. Les Juifs qui rej<strong>et</strong>èrent la<br />
lumière du premier avènement de <strong>Christ</strong>, <strong>et</strong> refusèrent de croire en lui comme Sauveur<br />
du monde, ne pouvaient recevoir de lui <strong>le</strong> pardon. Lorsque Jésus, à son ascension,<br />
entra avec son sang dans <strong>le</strong> sanctuaire cé<strong>le</strong>ste pour répandre sur ses discip<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s<br />
bienfaits de sa médiation, <strong>le</strong>s Juifs furent laissés dans de si complètes ténèbres, qu'ils<br />
continuèrent <strong>le</strong>urs sacrifices <strong>et</strong> <strong>le</strong>urs offrandes inuti<strong>le</strong>s. Le sacerdoce des types <strong>et</strong> des<br />
ombres avait cessé. C<strong>et</strong>te porte par laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s hommes avaient précédemment trouvé<br />
accès auprès de Dieu, ne devait plus s'ouvrir. Les Juifs avaient refusé de <strong>le</strong> chercher de<br />
la seu<strong>le</strong> manière dont il pouvait être trouvé alors, par <strong>le</strong> sacerdoce du sanctuaire cé<strong>le</strong>ste.<br />
C'est pourquoi ils ne se trouvèrent nul<strong>le</strong>ment en communion avec Dieu. <strong>La</strong> porte était<br />
fermée pour eux. Us ne reconnaissaient pas <strong>Christ</strong> comme <strong>le</strong>ur vrai sacrifice <strong>et</strong> <strong>le</strong>ur seul<br />
médiateur devant Dieu, de là vient qu'ils ne pouvaient participer aux bienfaits de sa<br />
médiation.<br />
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