26.06.2013 Views

La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing

La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing

La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

temps, el<strong>le</strong> a été la seu<strong>le</strong> ; el<strong>le</strong> est au fond d’une fou<strong>le</strong> d’autres qui prennent différentes formes. Reste à<br />

savoir si nous faisons <strong>le</strong> chemin du ciel plus étroit que notre Seigneur <strong>et</strong> ses discip<strong>le</strong>s. Notre doctrine estel<strong>le</strong><br />

plus stricte que cel<strong>le</strong> des saintes Ecritures ? Considérons seu<strong>le</strong>ment quelques passages clairs <strong>et</strong><br />

précis : ,,Tu aimeras <strong>le</strong> Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée." ,,Les<br />

hommes rendront compte au jour du jugement de toute paro<strong>le</strong> vaine qu’ils auront dite." ,,Soit que vous<br />

mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de<br />

Dieu."<br />

» Si notre doctrine est plus stricte que cela, nous sommes blâmab<strong>le</strong>s ; mais vous savez — <strong>et</strong> votre<br />

conscience vous <strong>le</strong> dit — que ce n’est pas <strong>le</strong> cas. Celui qui ose être d’un iota moins strict falsifie la<br />

Paro<strong>le</strong> de Dieu. L’administrateur des mystères de Dieu sera-t-il trouvé fidè<strong>le</strong> s’il change quoi que ce soit<br />

au dépôt qui lui a été confié ? Non, il n’en peut rien supprimer ni rien adoucir. Il est sous l’obligation de<br />

faire à tous c<strong>et</strong>te déclaration : ,,Je ne puis abaisser <strong>le</strong>s Ecritures à votre fantaisie. Il faut ou monter à <strong>le</strong>ur<br />

niveau, ou périr éternel<strong>le</strong>ment." C’est là la base réel<strong>le</strong> d’une autre accusation populaire : notre ,,manque<br />

de charité". Manquons-nous réel<strong>le</strong>ment de charité ? Sous quel rapport ? Ne donnons-nous pas de quoi<br />

manger à ceux qui ont faim, <strong>et</strong> de quoi se vêtir à ceux qui sont nus ? — ,,Non, ce n’est pas ce que nous<br />

entendons : vous êtes parfaitement en règ<strong>le</strong> sous ce rapport ; mais vous manquez de charité dans vos<br />

jugements : vous vous imaginez qu’on ne peut être sauvé qu’en faisant comme vous." » (Id., p. 152,<br />

153.)<br />

Le déclin spirituel constaté en Ang<strong>le</strong>terre avant <strong>le</strong>s jours de Wes<strong>le</strong>y était dû en grande partie à<br />

l’enseignement de l’antinomianisme. (Du grec anti – contre- <strong>et</strong> nomos – loi.) Plusieurs affirmaient que,<br />

la loi mora<strong>le</strong> étant abolie par Jésus-<strong>Christ</strong>, l’enfant de Dieu, affranchi de « l’esclavage des œuvres »,<br />

n’est plus tenu de l’observer. D’autres, tout en adm<strong>et</strong>tant la perpétuel<strong>le</strong> obligation de la loi, déclaraient<br />

qu’il était superflu d’exhorter <strong>le</strong>s auditeurs à en observer <strong>le</strong>s préceptes, car ceux que Dieu a destinés au<br />

salut sont « irrésistib<strong>le</strong>ment contraints, par la grâce divine, de pratiquer la piété <strong>et</strong> la vertu », tandis que<br />

ceux qui sont condamnés à la réprobation « n’ont pas la force d’obéir à Dieu ».<br />

D’autres encore, sous prétexte que « <strong>le</strong>s élus ne peuvent ni déchoir de la grâce, ni perdre la faveur de<br />

Dieu », en arrivaient à c<strong>et</strong>te conclusion, plus odieuse si possib<strong>le</strong>, que « <strong>le</strong> mal qu’ils font n’est pas<br />

réel<strong>le</strong>ment un péché ; qu’il ne peut donc étre considéré comme une violation de la loi divine, <strong>et</strong> que, par<br />

conséquent, ils n’ont lieu ni de <strong>le</strong> confesser, ni d’y renoncer ». (McClintock and Strong’s Cyclopedia,<br />

art. « Antinomians ».) Ils en déduisaient que certains péchés, même <strong>le</strong>s plus scanda<strong>le</strong>ux, <strong>et</strong><br />

« universel<strong>le</strong>ment regardés comme des infractions flagrantes de la loi divine, ne sont pas des péchés aux<br />

yeux de Dieu » s’ils sont commis par des élus, car « c’est une des caractéristiques des élus de ne pouvoir<br />

rien faire qui déplaise à Dieu ou qui soit défendu par sa loi B ! »<br />

Ces doctrines monstrueuses sont essentiel<strong>le</strong>ment cel<strong>le</strong>s de certains théologiens modernes qui nient<br />

l’existence d’une ligne de démarcation immuab<strong>le</strong> entre <strong>le</strong> bien <strong>et</strong> <strong>le</strong> mal, <strong>et</strong> considèrent la norme de la<br />

mora<strong>le</strong> comme dépendant de la société régnante <strong>et</strong> suj<strong>et</strong>te, par conséquent, à de continuels changements.<br />

Toutes ces théories sont inspirées par un même esprit : celui qui, parmi <strong>le</strong>s purs habitants du ciel, a tenté<br />

d’abattre <strong>le</strong>s justes restrictions imposées par la loi de Dieu.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!