La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing
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négligeraient rien pour s’assurer la victoire.<br />
Le monde voit ceux qu’il a tournés en dérision <strong>et</strong> dont il désirait la mort passer indemnes au travers de la<br />
peste, des tempêtes <strong>et</strong> des tremb<strong>le</strong>ments de terre. Celui qui est un feu dévorant pour <strong>le</strong>s transgresseurs de<br />
sa loi est un abri pour son peup<strong>le</strong>.<br />
Le pasteur qui a sacrifié la vérité à la faveur des hommes voit maintenant la nature <strong>et</strong> l’influence de ses<br />
enseignements. Il constate que l’œil de l’omniscient <strong>le</strong> suivait en chaire, dans la rue, dans ses rapports<br />
multip<strong>le</strong>s avec ses semblab<strong>le</strong>s. Chaque émotion de son âme, chaque ligne écrite de sa main, chaque<br />
paro<strong>le</strong> proférée, toute action, en un mot, destinée à pousser <strong>le</strong>s hommes à trouver <strong>le</strong>ur sécurité dans <strong>le</strong><br />
mensonge a porté ses fruits ; <strong>et</strong> <strong>le</strong>s pauvres âmes perdues qu’il voit autour de lui sont la moisson de ses<br />
semail<strong>le</strong>s.<br />
“ Ils pansent à la légère la plaie de la fil<strong>le</strong> de mon peup<strong>le</strong> : Paix, paix ! disent-ils. Et il n’y a point de paix<br />
” , dit <strong>le</strong> Seigneur, “ parce que vous affligez <strong>le</strong> cœur du juste par des mensonges, quand moi-même je ne<br />
l’ai point attristé, <strong>et</strong> parce que vous fortifiez <strong>le</strong>s mains du méchant pour l’empêcher de quitter sa<br />
mauvaise voie <strong>et</strong> pour <strong>le</strong> faire vivre ” . (Jérémie 8 : 11 ; Ezéchiel 13 : 22.)<br />
“ Malheur aux pasteurs qui détruisent <strong>et</strong> dispersent <strong>le</strong> troupeau de mon pâturage ! ... Voici, je vous<br />
châtierai à cause de la méchanc<strong>et</strong>é de vos actions. ” “ Gémissez, pasteurs, <strong>et</strong> criez ! Rou<strong>le</strong>z-vous dans la<br />
cendre, conducteurs de troupeaux ! Car <strong>le</strong>s jours sont venus où vous al<strong>le</strong>z être égorgés. ... Plus de refuge<br />
pour <strong>le</strong>s pasteurs ! plus de salut pour <strong>le</strong>s conducteurs de troupeaux ! ” (Jérémie 23 : 1, 2 ; 25 : 34,35.)<br />
Pasteurs <strong>et</strong> fidè<strong>le</strong>s voient que <strong>le</strong>urs rapports avec Dieu n’ont pas été corrects. Ils voient qu’ils se sont<br />
révoltés contre 1’Auteur de toute loi juste <strong>et</strong> bonne. <strong>La</strong> méconnaissance des préceptes divins a donné<br />
lieu à des maux sans nombre : à la discorde, à la haine, à l’iniquité, au point que la terre est devenue un<br />
champ de batail<strong>le</strong> <strong>et</strong> une sentine de corruption.Tel est <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au qui se présente alors aux yeux de ceux<br />
qui ont rej<strong>et</strong>é la vérité <strong>et</strong> aimé l’erreur. Des paro<strong>le</strong>s ne sauraient rendre l’intensité avec laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s<br />
infidè<strong>le</strong>s <strong>et</strong> <strong>le</strong>s rebel<strong>le</strong>s p<strong>le</strong>urent maintenant ce qu’ils ont perdu à tout jamais : la vie éternel<strong>le</strong>. Des<br />
hommes que <strong>le</strong> monde a adorés pour <strong>le</strong>urs ta<strong>le</strong>nts <strong>et</strong> <strong>le</strong>ur éloquence voient ces choses sous <strong>le</strong>ur vrai jour.<br />
Ils s’en rendent si bien compte que, tombant aux pieds de ceux dont ils ont méprisé <strong>et</strong> ridiculisé la<br />
fidélité, ils confessent que Dieu <strong>le</strong>s a aimés.<br />
Les fou<strong>le</strong>s, s’apercevant qu’el<strong>le</strong>s ont été <strong>le</strong>urrées, s’accusent mutuel<strong>le</strong>ment de s’être entraînées à la<br />
perdition ; mais tous s’accordent pour rej<strong>et</strong>er sur <strong>le</strong>s pasteurs la plus grosse part du mal. Ministres<br />
infidè<strong>le</strong>s, ils ont annoncé des choses agréab<strong>le</strong>s ; ils ont incité <strong>le</strong>urs auditeurs à annu<strong>le</strong>r la loi de Dieu <strong>et</strong> à<br />
persécuter ceux qui voulaient lui obéir. Dans <strong>le</strong>ur désespoir, ces docteurs confessent ouvertement <strong>le</strong>ur<br />
imposture. Les fou<strong>le</strong>s, furieuses, s’écrient : “ Nous sommes perdus, <strong>et</strong> c’est vous qui en êtes la cause. ”<br />
Ceux qui <strong>le</strong>s admiraient profèrent contre eux <strong>le</strong>s plus terrib<strong>le</strong>s malédictions. Les mains mêmes qui <strong>le</strong>s<br />
couronnaient de lauriers sont <strong>le</strong>s premières à se <strong>le</strong>ver contre eux. Les épées qui devaient verser <strong>le</strong> sang<br />
du peup<strong>le</strong> de Dieu se dirigent maintenant contre ses ennemis. Partout, on ne voit que batail<strong>le</strong>s <strong>et</strong> carnage.