La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing
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seront considérés comme étant la cause des effrayantes convulsions de la nature, aussi bien que des<br />
luttes sanglantes qui déso<strong>le</strong>ront la terre. En outre, la puissance du dernier avertissement ayant enflammé<br />
la colère de ceux qui l’ont rej<strong>et</strong>é, l’esprit de haine <strong>et</strong> de persécution, intensifié par <strong>Satan</strong>, se déchaînera<br />
contre <strong>le</strong>s fidè<strong>le</strong>s.<br />
Quand Dieu se fut r<strong>et</strong>iré du milieu de la nation israélite, ni <strong>le</strong>s sacrificateurs ni <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> n’en eurent<br />
conscience. Livrés à l’empire absolu de <strong>Satan</strong>, <strong>et</strong> esclaves des plus vio<strong>le</strong>ntes passions, ils ne se<br />
considéraient pas moins comme <strong>le</strong>s favoris du ciel. Les cérémonies suivaient <strong>le</strong>ur cours dans <strong>le</strong> temp<strong>le</strong> ;<br />
on offrait des sacrifices sur des autels souillés de crimes, <strong>et</strong> on invoquait chaque jour la bénédiction du<br />
ciel sur un peup<strong>le</strong> coupab<strong>le</strong> du sang du Fils de Dieu <strong>et</strong> assoiffé de celui de ses discip<strong>le</strong>s <strong>et</strong> apôtres.<br />
L’humanité ne se doutera pas davantage que des décisions irrévocab<strong>le</strong>s auront été prises dans <strong>le</strong><br />
sanctuaire, que l’Esprit de Dieu se sera définitivement r<strong>et</strong>iré, <strong>et</strong> que la destinée du monde aura été scellée<br />
pour l’éternité. On continuera de pratiquer <strong>le</strong>s formes du culte, <strong>et</strong> une ardeur satanique revêtira <strong>le</strong>s<br />
apparences d’un grand zè<strong>le</strong> pour <strong>le</strong> service de Dieu.<br />
Alors que <strong>le</strong> jour du repos sera la principa<strong>le</strong> question agitée dans la chrétienté, <strong>et</strong> que <strong>le</strong>s autorités civi<strong>le</strong>s<br />
<strong>et</strong> ecclésiastiques auront uni <strong>le</strong>urs forces pour imposer à tous l’observation du dimanche, <strong>le</strong> refus obstiné<br />
d’une faib<strong>le</strong> minorité de croyants de se soum<strong>et</strong>tre aux exigences populaires fera d’eux <strong>le</strong>s obj<strong>et</strong>s d’une<br />
exécration universel<strong>le</strong>. On déclarera qu’on ne doit pas tolérer <strong>le</strong>s quelques individus qui résistent à une<br />
institution de l’Eglise <strong>et</strong> à une loi de 1’Etat ; qu’il est préférab<strong>le</strong> de <strong>le</strong>s sacrifier plutôt que de plonger des<br />
nations entières dans la confusion <strong>et</strong> l’anarchie. Il y a dix-huit sièc<strong>le</strong>s, “ <strong>le</strong>s chefs du peup<strong>le</strong> ” se<br />
servaient de ce même.argument contre Jésus. “ Il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour <strong>le</strong><br />
peup<strong>le</strong>, <strong>et</strong> que la nation entière ne périsse pas ” (Jean 11: 50), disait l’astucieux Caïphe. C<strong>et</strong> argument<br />
semb<strong>le</strong>ra concluant. Un décr<strong>et</strong> lancé contre <strong>le</strong>s observateurs du sabbat du quatrième commandement <strong>le</strong>s<br />
déclarera passib<strong>le</strong>s des châtiments <strong>le</strong>s plus sévères <strong>et</strong> donnera au public, à partir d’une certaine date,<br />
l’autorisation de <strong>le</strong>s m<strong>et</strong>tre à mort. Le romanisme dans l’Ancien Monde, <strong>et</strong> <strong>le</strong> protestantisme apostat<br />
dans <strong>le</strong> Nouveau adopteront <strong>le</strong>s mêmes mesures envers ceux qui honorent <strong>le</strong>s statuts de l’Eterne1.<br />
Le peup<strong>le</strong> de Dieu sera alors plongé dans <strong>le</strong>s scènes d’affliction <strong>et</strong> d’angoisse que <strong>le</strong> prophète qualifie de<br />
“ temps de détresse de Jacob ” . “ Ainsi par<strong>le</strong> l’Eternel : Nous entendons des cris d’effroi ; c’est<br />
l’épouvante, ce n’est pas la paix. ... Pourquoi tous <strong>le</strong>s visages sont-ils devenus pâ<strong>le</strong>s ? Malheur ! car ce<br />
jour est grand ; il n’y en a point eu de semblab<strong>le</strong>. C’est im temps d’angoisse pour Jacob ; mais il en sera<br />
délivré. ” (Jérémie 30 : 5-7.)<br />
<strong>La</strong> situation du peup<strong>le</strong> de Dieu en ce temps de détresse est représentée par la nuit d’agonie passée par<br />
Jacob à crier à Dieu de <strong>le</strong> délivrer de la main d’Esaü. (Voir Genèse 32 : 24-30.) Pour avoir extorqué par<br />
ruse la bénédiction que son père destinait à Esaü, Jacob avait dû s’enfuir pour échapper aux menaces de<br />
mort proférées par son frère. Après des années d’exil, sur l’ordre de Dieu, il s’était mis en route pour<br />
rentrer au pays accompagné de ses femmes, de ses enfants <strong>et</strong> de ses troupeaux de gros <strong>et</strong> de menu bétail.<br />
Parvenu à la frontière, il fut frappé de terreur par la nouvel<strong>le</strong> que son frère, évidemment animé d’un<br />
sentiment de vengeance, venait à sa rencontre à la tête d’une troupe d’hommes armés. Jacob comprit<br />
que, sans armes <strong>et</strong> sans défense, sa caravane était, selon toute probabilité, condamnée à être massacrée.<br />
A ce motif d’effroi venaient s’ajouter de cuisants remords à la pensée que son péché était cause de ce