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La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing

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Il se consacrait à l’étude de la Bib<strong>le</strong> depuis deux ans quand il arriva, en 1818, à la conclusion so<strong>le</strong>nnel<strong>le</strong><br />

que, dans <strong>le</strong> délai de vingt-cinq ans, <strong>le</strong> <strong>Christ</strong> reviendrait pour la rédemption de son peup<strong>le</strong>. " Je ne<br />

saurais dire, écrivait-il plus tard, la joie infinie qui remplit mon cœur à c<strong>et</strong>te pensée <strong>et</strong> à la perspective<br />

inimaginab<strong>le</strong> <strong>et</strong> glorieuse de participer à la joie des rach<strong>et</strong>és. Les Ecritures étaient désormais, pour moi,<br />

un livre nouveau, un vrai festin de l’esprit. Tout ce qui m’avait paru obscur, mystérieux ou imprécis<br />

dans ses enseignements s’était dissipé à la lumière émanant de ses pages sacrées. De quel éclat, de quel<strong>le</strong><br />

gloire je voyais bril<strong>le</strong>r la vérité ! Toutes <strong>le</strong>s contradictions <strong>et</strong> <strong>le</strong>s inconséquences que j’avais auparavant<br />

rencontrées dans la Paro<strong>le</strong> s’étaient évanouies ; <strong>et</strong> quoiqu’el<strong>le</strong> renfermât encore bien des choses dont je<br />

n’étais pas certain de posséder une juste intelligence, tant de lumière avait jailli de ses pages pour<br />

dissiper <strong>le</strong>s ténèbres de mon entendement, que je trouvais dans l’étude de 1’Ecriture des délices<br />

insoupçonnées. " (Bliss, ouv. cité, p. 76, 77.) Il ajoutait :<br />

" Sous la so<strong>le</strong>nnel<strong>le</strong> impression que <strong>le</strong>s événements prédits par <strong>le</strong>s Ecritures devaient se produire dans un<br />

laps de temps aussi court, je me demandai, non sans effroi, quels devoirs envers <strong>le</strong> monde m’imposaient<br />

<strong>le</strong>s lumières, qui subjuguaient ma pensée. " Mil<strong>le</strong>r ne put se défendre de la conviction que son devoir<br />

était d’en faire part à d’autres. Il s’attendait à rencontrer de l’opposition de la part des impies ; mais il<br />

était certain que tous <strong>le</strong>s chrétiens se réjouiraient à la pensée de contemp<strong>le</strong>r bientôt <strong>le</strong> Sauveur qu’ ils<br />

professaient aimer. Il craignait seu<strong>le</strong>ment que la perspective de la délivrance prochaine ne parût trop<br />

glorieuse <strong>et</strong> que plusieurs chrétiens ne se donnassent pas la peine de sonder <strong>le</strong>s Ecritures pour y asseoir<br />

<strong>le</strong>ur foi. Il hésita donc à en par<strong>le</strong>r. De peur d’être dans l’erreur <strong>et</strong>. d’y entraîner ses semblab<strong>le</strong>s, il jugea<br />

prudent de revoir <strong>le</strong>s preuves sur <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s il avait étayé ses conclusions <strong>et</strong> de peser à nouveau toutes <strong>le</strong>s<br />

objections qui pourraient se présenter à son esprit. A la lumière de la Paro<strong>le</strong> de Dieu, il vit ces objections<br />

se dissiper comme la brume matina<strong>le</strong> devant <strong>le</strong>s rayons du so<strong>le</strong>il. Cinq années d’études <strong>le</strong> laissèrent<br />

absolument convaincu de l’exactitude de ses conclusions.<br />

Et de nouveau, <strong>le</strong> devoir de faire connaître à d’autres ce qui lui paraissait clairement enseigné par la<br />

Bib<strong>le</strong> se présenta vivement devant lui.<br />

" Quand je vaquais à mes occupations, écrit-il, j’entendais une voix me répéter sans cesse : " Avertis <strong>le</strong><br />

monde du danger qu’il court." Ce passage me revenait constamment à la mémoire : " Quand je dis au<br />

méchant : Méchant, tu mourras ! si tu ne par<strong>le</strong>s pas pour détourner <strong>le</strong> méchant de sa voie, ce méchant<br />

mourra dans son iniquité, <strong>et</strong> je te redemanderai son sang. Mais si tu avertis <strong>le</strong> méchant pour <strong>le</strong> détourner<br />

de sa voie, <strong>et</strong> qu’il ne s’en détourne pas, il mourra dans son iniquité, <strong>et</strong> toi tu sauveras ton âme .<br />

" (Ezéchiel 33 : 8, 9.) Et je me disais que, si <strong>le</strong>s méchants étaient sérieusement avertis, des fou<strong>le</strong>s d’entre<br />

eux se repentiraient ; <strong>et</strong> que, s’ils n’étaient pas avertis, <strong>le</strong>ur sang me serait redemandé. " ( Bliss, ouv.<br />

cité, p.92.)<br />

Mil<strong>le</strong>r commença alors, selon que l’occasion lui en était offerte, à présenter ses vues en particulier, tout<br />

en demandant à Dieu d’en convaincre un pasteur qui pourrait consacrer sa vie à <strong>le</strong>s diffuser. Mais il ne<br />

parvenait pas à se dérober à la conviction de son devoir personnel. Ces paro<strong>le</strong>s étaient toujours présentes<br />

à son esprit : " Va en par<strong>le</strong>r au monde ; sinon je te redemanderai son sang. " Après avoir porté ce poids<br />

sur la conscience durant neuf ans, il se décida enfin, en 1831, à exprimer pour la première fois<br />

publiquement <strong>le</strong>s raisons de sa foi.

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