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La Grande Polémique Entre le Christ et Satan - WebRing

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Il y a dans c<strong>et</strong>te fou<strong>le</strong> des antédiluviens qui ont joui d’une longévité extraordinaire. Ces hommes, d’une<br />

stature é<strong>le</strong>vée <strong>et</strong> d’une rare intelligence, s’étaient soumis à l’empire des anges déchus <strong>et</strong> avaient consacré<br />

<strong>le</strong>urs ta<strong>le</strong>nts <strong>et</strong> <strong>le</strong>ur science à établir <strong>le</strong>ur propre gloire. Il en est dont <strong>le</strong> génie artistique avait fait d’eux<br />

<strong>le</strong>s ido<strong>le</strong>s de <strong>le</strong>urs contemporains, mais dont la cruauté <strong>et</strong> <strong>le</strong>s inventions pernicieuses avaient souillé la<br />

terre, oblitéré l’image de Dieu en l’homme <strong>et</strong> provoqué <strong>le</strong>ur extirpation par <strong>le</strong> déluge. Là se trouvent des<br />

capitaines qui n’ont jamais perdu une batail<strong>le</strong>, des guerriers fiers <strong>et</strong> ambitieux dont l’approche faisait<br />

tremb<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s royaumes. <strong>La</strong> mort ne <strong>le</strong>s a pas changés. En sortant de la tombe, ils reprennent <strong>le</strong> cours de<br />

<strong>le</strong>urs pensées là où ils <strong>le</strong>s avaient abandonnées, <strong>et</strong> restent altérés de la même soif de vaincre <strong>le</strong>urs<br />

ennemis.<br />

Après avoir tenu conseil avec ses anges, <strong>Satan</strong> délibère avec ces rois <strong>et</strong> ces puissants conquérants.<br />

Evaluant ensemb<strong>le</strong> <strong>le</strong>ur force numérique, ils estiment que l’armée enfermée dans l’enceinte de la vil<strong>le</strong><br />

d’or est peu considérab<strong>le</strong> comparée à la <strong>le</strong>ur, <strong>et</strong> que la victoire est possib<strong>le</strong>. En conséquence, des plans<br />

sont arrêtés pour s’emparer des richesses <strong>et</strong> de la gloire de la nouvel<strong>le</strong> Jérusa<strong>le</strong>m, <strong>et</strong> l’on se dispose<br />

immédiatement à <strong>le</strong>s m<strong>et</strong>tre à exécution. D’habi<strong>le</strong>s armuriers fabriquent <strong>le</strong>s instruments de guerre. Des<br />

chefs militaires, célèbres par <strong>le</strong>urs exploits, organisent ces fou<strong>le</strong>s de soldats en divisions <strong>et</strong> en corps<br />

d’armées.<br />

Enfin, <strong>le</strong> signal de l’attaque est donné, <strong>et</strong> l’on voit s’ébran<strong>le</strong>r une armée innombrab<strong>le</strong>, armée tel<strong>le</strong> que<br />

jamais conquérant n’en a rêvé de pareil<strong>le</strong>, <strong>et</strong> qui dépasse en combattants <strong>le</strong>s forces réunies de toutes <strong>le</strong>s<br />

guerres de l’histoire. En vue de la lutte fina<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s anges déchus ont éga<strong>le</strong>ment rassemblé <strong>le</strong>urs légions.<br />

<strong>Satan</strong>, <strong>le</strong> plus puissant des guerriers, ouvre la marche. Des rois <strong>et</strong> de grands capitaines forment son étatmajor.<br />

<strong>La</strong> multitude suit, organisée en phalanges incommensurab<strong>le</strong>s dont chacune obéit à un chef. Ces<br />

masses compactes s’avancent avec une précision militaire sur la surface raboteuse <strong>et</strong> accidentée de la<br />

terre <strong>et</strong> investissent la nouvel<strong>le</strong> Jérusa<strong>le</strong>m qu’el<strong>le</strong>s se préparent à prendre d’assaut.<br />

Sur l’ordre de Jésus, <strong>le</strong>s portes de la Cité d’or se ferment <strong>et</strong> <strong>le</strong> Fils de Dieu apparaît de nouveau à la vue<br />

de ses ennemis. Bien au-desus de la vil<strong>le</strong>, sur une plate-forme d’or étincelant, est dressé un trône très<br />

é<strong>le</strong>vé. Le Fils de Dieu y est assis, entouré des suj<strong>et</strong>s de son royaume. Aucune langue ne peut rendre,<br />

aucune plume ne peut décrire la magnificence du Sauveur enveloppé de la gloire du Père éternel. C<strong>et</strong>te<br />

gloire emplit la cité de Dieu, rayonne au-delà de ses murs <strong>et</strong> inonde la terre entière.<br />

Tout près du trône se trouvent placés ceux qui, d’abord zélés pour la cause de <strong>Satan</strong>, puis, véritab<strong>le</strong>s<br />

brandons arrachés du feu, ont servi <strong>le</strong>ur Dieu avec une grande ferveur. Après eux se tiennent ceux qui<br />

manifestèrent un caractère chrétien au milieu de l’imposture <strong>et</strong> de l’incrédulité, ceux qui ont honoré la<br />

loi de Dieu quand <strong>le</strong> monde chrétien la déclarait abolie ; puis <strong>le</strong>s millions de fidè<strong>le</strong>s qui, dans tous <strong>le</strong>s<br />

sièc<strong>le</strong>s, ont été immolés pour <strong>le</strong>ur foi. Enfin vient une “ grande fou<strong>le</strong>, que personne ne peut compter, de<br />

toute nation, de toute tribu, de tout peup<strong>le</strong>, <strong>et</strong> de toute langue. Ils se tenaient devant <strong>le</strong> trône <strong>et</strong> devant<br />

l’agneau, revêtus de robes blanches, <strong>et</strong> des palmes dans <strong>le</strong>urs mains. ” (Apocalypse 7 : 9.) Pour eux tous,<br />

<strong>le</strong> combat est terminé : ils ont remporté la victoire ; ils ont achevé la course, ils ont atteint <strong>le</strong> but. Les<br />

palmes qu’ils portent sont l’emblème de <strong>le</strong>ur triomphe, <strong>et</strong> <strong>le</strong>urs robes blanches symbolisent la justice<br />

immaculée du <strong>Christ</strong> qui est maintenant la <strong>le</strong>ur.

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