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Mustapha jelui dis t'y es pas arrivéparce que tu as fait ça, ou tu as pas fait ça ». Mais le réel
du collège semble avoir modifié sa réalité, elle le dit «je me suis rendue compte que j'en
avais marre de faire cours quacinq élèves»
2 Perception subjective de son métier, écart entre idéal et réel
Aliénore est une athlète, une hurdleuse, qui entraîne des jeunes en club et qui a
dans le collège où elle est, la responsabilité de la section sportive athlétisme.
Elle reste organisée dans sa conception de l'EPS par ce qu'elle a vécu en stage PLC2 à Pau
« dans un bon lycée, avec des bons élèves ettoutlematériel».
Elle affirme de nombreuses manière son attachement à une EPS où l'on «programme des
cycles d'apprentissage longs parce que sinon, ça n'avance pas », où «quand c'est facile elle
ne note pas ses élèves, puisqulIs sont tous excellents». Elle n'évalue pas ses élèves sur des
jeux, mais « ce surquoion a travaillé».
Aliénore en disant « tu te mets ton cours en place» explique qu'eUe construit son
cours, pour elle par rapport à l'APS et ce qu'eUe en connait.
Elle est en cours, pour « booster tous les élèves» et leur faire comprendre que l'EPS « c'est
pas un sa./on de thé», «qulIne s'agitpas de trava.iIler 5 minutes et de s'arrêter une heure».
Qu'un élève doit se dire «je suis en cours et de quatorze heures à seize heurs, je fais peut
être pas tout à fond mais je fais tout etj'essaye de le faire bien ». En parlant à la première
personne, eUe semble s'indure dans cette dynamique.
Aliénore estime qu'un « prof c'est quelqu'un qui a un panel de situations... et qui
change souvent en fonction des besoins des élèves». EUe souhaite faire en sorte que ses
élèves «rentrent dans une situation et y restent», «qulIs se concentrent sur la manière
dontils sautent».
EUe estime qu'une leçon est réussie quand les problèmes se résolvent dans des
choses « très précises, très réglées»
Son EPS est celle dans laquelle, «un bon passage à un atelier n'est pas synonyme d'une
séance réussie ».
Elle affirme que «la vision qu'on a de l'EPS quand on sort de l'IUFM, c'est que
l'EPS, c'estintéressant etqu'on peutapprendre en faisant des choses ludiques».
Elle estime qu'elle peut savoir pour ses élèves ce qui est bon pour eux, «je sais qulIs ne
l'auraient jamais fait, je sais ce qu'il vont faire ou pas.» En prenant l'exemple de la
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