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Numéro 4/2006 (.pdf) - FOD Sociale Zekerheid

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L’ETAT-PROVIDENCE EN 2005 : LA SITUATION DU LUXEMBOURGun peu plus de 25 % des entreprises. A d’autres égards, le CEPS/INSTEAD souhaitaitsavoir si les entreprises avaient anticipé les retraites dans les 5 à 10 années à venir.Nous pouvons observer que seulement un peu moins de 15 % parmi elles estimentqu’elles seront confrontées à cette réalité. Parmi ces entreprises, 70 % se disent yêtre préparées. Pour résumer, nous pouvons affirmer que ces premiers chiffresindiquent une conscientisation encore faible concernant les enjeux de la politiquenationale et internationale sur les questions liées au vieillissement.2.5. ASSURANCE-DEPENDANCEL’assurance dépendance est financée par une cotisation spéciale perçue sur lesbénéfices de la taxe sur l’électricité par le biais d’une contribution de 1 % sur lerevenu professionnel et patrimonial payable par l’assuré et par le biais d’une cotisationbudgétaire payable par l’Etat. Pour 2004, la participation budgétaire de l’Etat aufinancement de l’assurance-dépendance a été réduite pour passer de 45 % à 40 %des dépenses globales.En ce qui concerne l’assurance-dépendance, les efforts consentis au cours desannées précédentes afin d’améliorer les procédures administratives ont continué aucours de l’année 2003. Ils se sont concrétisés en décembre 2003 grâce à l’introductiond’un projet d’amendement de la réglementation définissant l’assistance et lessoins à dispenser à une personne dépendante.2.6. CREATION D’UN FORFAIT D’EDUCATION POUR ENFANTSL’introduction du forfait d’éducation pour enfants, prestation sociale “sui generis”,constitue la mise en oeuvre pratique d’une politique de reconnaissance du travailéducatif qui n’a jamais connu de valorisation matérielle, dans la mesure où il a étépresté par des personnes, quasiment toujours des femmes, qui n’ont pas pu se constituerune couverture d’assurance-pension, ou dont le travail éducatif n’a pas étéretenu pour le calcul de leur pension.La volonté des initiateurs du forfait d’éducation était de reconnaître, par l’institutiond’un nouveau droit à prestation lié au fait de l’éducation de jeunes enfants, lesefforts consentis au foyer par des femmes sans couverture d’assurance-pension significative.L’absence d’une telle couverture dans le chef des femmes visées en premierlieu par l’introduction du forfait d’éducation entraîne leur inéligibilité au bénéficed’autres mesures existantes de valorisation du travail éducatif, notamment à l’attributiondes « baby-years » ou la reconnaissance des périodes d’éducation des enfants.Il s’agit de créer un mécanisme permettant de valoriser le travail éducatif en tantque tel, indépendamment de l’existence d’une couverture d’assurance-pension pouvantouvrir le droit au bénéfice de certaines mesures concernant la rétribution del’éducation d’enfants dans le contexte d’une telle carrière.683

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