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Numéro 4/2006 (.pdf) - FOD Sociale Zekerheid

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LA SITUATION DE L’ETAT-PROVIDENCE AU DANEMARK ...Pendant de nombreuses années, le secteur de la santé danois a été confronté à deslistes d’attente pour un certain nombre d’opérations. Toutefois, le délai d’attentepour une opération spécifique variait entre les hôpitaux des différents régions.Jusqu’au début des années 1990, le patient (ou le médecin généraliste) devaitgénéralement choisir l’hôpital le plus proche, mais la possibilité de choisir librementson hôpital a ensuite été légalisée. La région de résidence était tenue de prendreen charge le traitement lorsque celui-ci était dispensé dans l’hôpital d’une autrerégion. L’intention ici était de renforcer la concurrence parmi les hôpitaux(régions), et l’on prévoyait que les patients choisissent l’hôpital proposant le délaid’attente le plus court.Le principe du libre choix de l’hôpital a été étendu en 2002 de manière à permettreaux patients devant attendre plus de deux mois pour obtenir un traitement hospitalierdans leur propre région, de choisir une clinique ou un hôpital privé au Danemarkou à l’étranger. Les autorités hospitalières danoises devaient cependant avoirconclu un accord avec cet hôpital privé (Amtsrådsforeningen et al., 2004). Au débutde l’année 2004, un accord a été conclu avec 150 cliniques et hôpitaux privés,parmi lesquels 20 hôpitaux en Suède et en Allemagne. Ces accords portaient sur destraitements chirurgicaux, mais aucun ne portait sur tous les types de traitements ousur des traitements médicaux. Au cours de la période située entre la mi-juillet 2002et la fin décembre 2003, quelque 26.000 patients ont opté pour une clinique ou unhôpital privé. Ce chiffre doit être comparé au fait qu’en l’espace d’un an, quelque1,1 million de patients quittent l’hôpital (Sundhedsstyrelsen, 2005). Un peu plus dela moitié des patients optant pour une clinique ou un hôpital privé font appel à uneclinique ou un hôpital situé dans le région où ils vivaient, et une tendance se dégageselon laquelle moins de personnes âgées de plus de 70 ans optent pour une cliniqueou un hôpital situé à l’extérieur de leur région. L’on conclut ainsi que la mobilitédes patients pour le choix de l’hôpital est limitée (Amtsrådsforeningen et al., 2004).En raison de l’allongement des listes d’attente pour le traitement au sein des hôpitauxpublics, l’assurance-maladie privée a trouvé ici un créneau important sur lemarché. L’assurance-maladie est, par exemple, prise en charge par les employeursau profit de leurs employés dans le but d’assurer un traitement rapide dans une cliniqueou un hôpital privé dans le cas d’une affection exigeant un traitement chirurgical.Cette tendance ainsi que la possibilité de choisir librement l’hôpital ontentraîné une certaine augmentation de la demande de traitements dans des cliniquesou des hôpitaux privés. C’est ainsi que l’on a assisté à une augmentation du nombrede cliniques et d’hôpitaux privés au cours de ces dernières années. Voici quelquesannées, les hôpitaux privés au Danemark étaient confrontés à une crise et à desproblèmes de rentabilité. Cette situation a changé en raison des conditions plusfavorables et parce que les hôpitaux privés ont abandonné l’idée d’être des hôpitauxde petite taille et complets et s’orientent à présent davantage vers des traitementschirurgicaux spécifiques (Larsen, 2005). Les dernières statistiques publiquesrelatives à l’activité dans les hôpitaux et les cliniques privés datent de 2002. Cetteannée-là, l’on comptait 40 cliniques et hôpitaux privés et un peu plus de 8.000751

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