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Numéro 4/2006 (.pdf) - FOD Sociale Zekerheid

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REVUE BELGE DE SECURITE SOCIALE - 4e TRIMESTRE <strong>2006</strong>En dépit de la campagne lancée par le secteur des assurances et les grands espoirsnourris par les hommes politiques, la nouvelle Riester-pension s’est soldée par unquasi-échec (17). Hans Fehr (2003) a avancé plusieurs raisons possibles à cet échec :public non informé, loi très complexe de subvention, déploiement parallèle dudeuxième pilier et critères nuisibles pour la certification de ce produit.En outre, le calcul des ‘niveaux des pensions’ dépend dans une très grande mesuredu dénominateur, à savoir le revenu net des cotisants. De petites différences engendrentici des effets durables ! Il est dès lors décisif de développer le secteur de l’emploi,et plus particulièrement les différentes possibilités de retraite anticipée : d’unepart, le travailleur paie moins de cotisations, d’autre part, il reçoit des pensions pendantune plus longue période. Pendant près de trente ans, les Allemands ont ‘cultivé’le principe de la retraite anticipée : au cours des années 1970 avec l’introductionde la ‘retraite flexible’ (63 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes ;sans aucune réduction ‘technique de l’assurance’) ; au cours des années 1980 avecune augmentation de la période d’octroi des allocations de chômage qui passaitainsi à 32 mois ; au cours des années 1990, avec ce que l’on a appelé la retraite progressive(‘Alters-teilzeit’). Un changement de paradigme est survenu depuis 2001 :l’augmentation de l’espérance de vie, la pénurie de main-d’oeuvre imminente ainsique les coûts élevés des systèmes d’assurance sociale sont les raisons de ceretournement de situation. Ce changement est clairement visible également lorsquel’on observe l’âge moyen de la retraite (dans les ABL), qui a augmenté pour passerde 59 ans en 1981 à 61 ans en 2002. L’image empirique s’oppose également à la simplethèse selon laquelle les seniors peuvent quitter le marché du travail pour laisserla place aux jeunes : alors qu’entre 1993 et 2003 le taux de participation au marchédu travail des travailleurs plus âgés (entre 55 et 62 ans) avait augmenté pour passerde 35,9 à 39 %, le taux de participation des travailleurs plus jeunes (entre 15 et 24ans) a diminué pour passer de 52,7 à 42,4 % pour l’Allemagne.L’un dans l’autre, ce sont les contextes macroéconomique et social qui peuvent permettrede sauver l’Etat social ou l’Etat-providence, tant en Allemagne qu’en Europe.Et ici, la boucle est bouclée – nous revoilà au commencement : la politique dumarché du travail.CONCLUSIONSComme déjà mentionné dans l’introduction, la séquence chronologique de ces conférencesne chevauche pas le ‘cycle politique’ en Allemagne. Après une longue périodeayant vu se succéder plusieurs gouvernements Kohl, le gouvernement et les‘couleurs’ ont changé en 1998. En effet, avec les élections de septembre 2005, lesdeux administrations Schröder peuvent être considérées comme une période dis-736(17) Toutefois, cette situation semble changer vers la fin de 2005, cf. article „Die Riester-Rentegewinnt an Fahrt“ dans Frankfurter Allgemeine du 14 janvier , <strong>2006</strong>, p. 19.

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