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2008 - Bibliothèque et Archives nationales du Québec

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Art. 1• Façon dont l’embauche <strong>et</strong> le congédiement sont faits ;• Obligation d’avertir en cas d’absence ;• Obligation de dresser un rapport journalier, hebdomadaire ou mensuel ;• Con<strong>du</strong>ite adoptée vis-à-vis de l’assurance emploi, de la Régie des rentes, desplans d’assurance maladie <strong>et</strong> des lois fiscales ;• Devoir de loyauté <strong>et</strong> de discrétion <strong>du</strong> travailleur en ce qui concerne les chosesqu’il apprend dans l’exécution de son travail ;• Mode de rémunération <strong>du</strong> travail exécuté ;• Les fournitures, instruments de travail <strong>et</strong> installations sont la propriété <strong>du</strong> donneurd’ouvrage ;• En cas d’erreur, de faute ou de négligence de la part <strong>du</strong> travailleur, la responsabilitéest attribuée à l’employeur, non au travailleur ;• Les services sont exclusifs au donneur d’ouvrage ;• Les services sont ren<strong>du</strong>s au nom <strong>du</strong> donneur d’ouvrage ;• Les clients paient les services au donneur d’ouvrage ;• La clientèle appartient au donneur d’ouvrage.Commission des normes <strong>du</strong> travail c. Paqu<strong>et</strong>te, [2000] R.J.D.T. 169 (C.Q.)Lamarche c. Service d’interprétation visuelle <strong>et</strong> tactile, [1998] R.J.D.T. 722 (C.T.)La notion de subordination juridique doit être interprétée largement <strong>et</strong> libéralement,de façon à s’adapter à l’évolution <strong>du</strong> monde <strong>du</strong> travail. Certaines professions,comme celles de dentiste <strong>et</strong> d’interprète (tra<strong>du</strong>cteur), comportent un hautniveau d’autonomie <strong>et</strong> ne perm<strong>et</strong>tent plus une surveillance directe de l’employeur.Cela n’empêche toutefois pas ces professionnels d’être des salariés. La subordinationdoit alors s’interpréter comme le fait d’exécuter le travail dans le « cadre »tracé par l’employeur <strong>et</strong> pour le bénéfice de celui-ci.CadreBelpaire c. Trace créative inc., D.T.E. 94T-340 (C.T.)Commission des normes <strong>du</strong> travail c. Fleur de lys tennis, raqu<strong>et</strong>ball, squash inc.,[1986] R.J.Q. 1502 (C.P.)Comme la définition de salarié contenue au paragraphe 10 de l’article 1 LNTconcerne une personne qui travaille pour un employeur moyennant rémunération,les cadres sont inclus dans c<strong>et</strong>te définition. Toutefois, le paragraphe 6 de l’article 3LNT exclut les « cadres supérieurs » de l’application de la loi, sauf pour certainesnormes qui sont précisées dans le même article (art. 3, paragr. 6) <strong>et</strong> à l’article 3.1LNT.Travailleur autonomeBoucher c. Commission scolaire de l’Énergie, D.T.E. 2003T-443 (C.R.T.)Révision judiciaire rej<strong>et</strong>ée, D.T.E. 2005T-65 (C.S.)Le plaignant travaille à titre de consultant, il est payé à commission, paie les fraisde bureau, de secrétariat, de mauvaises créances <strong>et</strong> de déplacement. Toutefois,le commissaire conclut qu’il s’agit d’un salarié, puisqu’il existe un lien de contrôle<strong>et</strong> de subordination entre les parties. Le plaignant doit informer l’employeur dela date de ses congés annuels, de ses déplacements <strong>et</strong> parfois même requérir sonautorisation. Il bénéficie de programmes de formation <strong>et</strong> l’employeur m<strong>et</strong> à sadisposition les fournitures de bureau.14 Lo i s u r les n o r m e s d u t r a v a il

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