Die Deutschlandberichterstattung der Vie Intellectuelle (1928 - 1940 ...
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qui touche aux consciences. C’est là son aspect émouvant, tragique, et qui le<br />
rend si délicat. Des âmes de bonne foi, toutes prêtes à suivre le Vicaire de<br />
Jésus-Christ, sont douloureusement choquées parce qu’elles se figurent que<br />
l’esprit du Christ s’est humilié au service de Hitler et de son racisme païen. 1<br />
Le Pape cherche ce qui convient à l’Eglise, rien de plus. Si des conséquences<br />
politiques, fortuitement, en découlent, nous avons le droit de les déplorer en<br />
tant que Français et le devoir d’y parer, nous ne saurions nous en scandaliser en<br />
tant que catholiques. Au contraire, il faut nous en réjouir si vraiment nos frères<br />
catholiques allemands y trouvent la sécurité et la possibilité de mieux répandre<br />
la doctrine de salut. Car cela seul est nécessaire. Mais précisément la question<br />
cruciale est ici: Est-ce qu’au strict point de vue spirituel ce compromis qu’est le<br />
Concordat n’est pas un recul, une abdication? Ne cause-t-il pas à l’Eglise plus<br />
de préjudice qu’il ne lui assure d’avantages? 2<br />
Notre réponse est simple:<br />
L’Eglise, par la voix des évêques allemands, a condamné l’Hitlérisme comme<br />
doctrine. Cette condamnation demeure. Mais l’Hitlérisme est devenu autre chose:<br />
un gouvernement établi. C’est là un fait, qu’on peut regretter, mais qu’on ne<br />
peut supprimer. L’Eglise en doit tenir compte: ses fidèles ne sont-ils pas en<br />
même temps membres d’une nation et sujets d’un Etat?<br />
Or composer avec un gouvernement n’est pas approuver sa doctrine. Le Temps,<br />
qui n’est pourtant pas suspect de complaisance envers l’Eglise, le faisait justement<br />
remarquer: ‘Le Saint-Siège, en concluant le Concordat avec l’Allemagne,<br />
a bien reconnu le pouvoir établi à Berlin, mais il n’a pas reconnu par là, en la<br />
couvrant de son autorité morale, la doctrine du national-socialisme’. 3<br />
Damit sich <strong>der</strong> Leser ein eigenes Bild von diesem Vertragswerk machen kann, bringt<br />
<strong>Vie</strong> int. das Konkordat in <strong>der</strong> vollen französischen Übersetzung. 4<br />
Wie vorausahnend die Zeitschrift mit ihren Bedenken bei <strong>der</strong> Durchsetzbarkeit des<br />
Konkordats ist, beweisen die Monate und Jahre, die ihm nun folgen. <strong>Die</strong> Katholiken<br />
geraten zunehmend in einen zerstörerischen Sog, dessen Auslöser die konträre Interpretation<br />
des Vertrags durch den Staat und durch die Kirche ist. <strong>Die</strong> Nationalsozialisten<br />
sehen ihr Regierungssystem abgesegnet, während für die Katholiken, genau wie<br />
für alle an<strong>der</strong>en Menschen auch, die persönlichen Rechte <strong>der</strong> Meinungs- und Glaubensfreiheit<br />
nach und nach abgeschafft werden. Es kommt zu einem wahren Aufflammen<br />
des Kirchenkampfes, den die Katholiken im Dritten Reich auch vielfach als<br />
„Kulturkampf“ bezeichnen; ein Begriff, <strong>der</strong> von <strong>Vie</strong> int. übernommen wird. Er bezeichnet<br />
eine über Jahre andauernde harte Konfrontation zwischen den unvereinbaren<br />
Systemen. Er ist eines <strong>der</strong> am intensivsten belegten Themen <strong>der</strong> <strong>Deutschlandberichterstattung</strong><br />
von <strong>Vie</strong> intellectuelle.<br />
1 <strong>Vie</strong> int., 25.9.1933, S.530<br />
2 a.a.O., S. 531<br />
3 a.a.O.<br />
4 a.a.O., S. 574-586<br />
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