18.01.2014 Views

IRE-RA 2003-00 - IBR

IRE-RA 2003-00 - IBR

IRE-RA 2003-00 - IBR

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

«Le réviseur d’entreprises doit éviter tout acte ou toute attitude qui serait<br />

contraire soit à la dignité, soit à la probité ou à la délicatesse, soit aux justes<br />

égards qu’il doit à ses confrères, soit à l’indépendance qui caractérise l’exercice<br />

des professions libérales », et plus précisément :<br />

– d’avoir omis de répondre à la demande d’information, réitérée par lettre<br />

recommandée, qui lui a été adressée par le Président de l’Institut à la suite<br />

de la plainte de Me. M., liquidateur de l’A.S.B.L. ;<br />

– d’avoir déposé avec retard les comptes annuels relatifs à 1999 de la société<br />

de réviseurs [Y], dont il est le gérant.<br />

Premier grief<br />

Position de M. [X]<br />

Il soutient qu’il est inexact qu’il n’ait donné « aucune suite quelconque » aux<br />

deux lettres du Président de l’Institut des 28 mai 2<strong>00</strong>1 et 25 juillet 2<strong>00</strong>1.<br />

Discussion<br />

L’origine de la procédure disciplinaire se trouve dans la lettre du 7 février 2<strong>00</strong>1<br />

de Me B., demandant l’intervention de l’Institut parce que, écrivait-elle, elle ne<br />

parvenait pas à obtenir, malgré plusieurs courriers, « les éléments comptables<br />

détenus par la S.A. [X] », qui, selon elle, « était en charge de la comptabilité<br />

au moment de la mise en liquidation ».<br />

Monsieur [Z], associé de Monsieur [X] dans la société civile ayant emprunté la<br />

forme de SPRL [X], – et non la S.A. comme l’écrivait Me M. – expose dans<br />

son mémoire envoyé en annexe à sa lettre du 9 novembre 2<strong>00</strong>2 à la Commission<br />

de Discipline, que c’est exclusivement lui, et non Monsieur [X], qui traitait au<br />

sein de leur bureau le dossier de la (...) dont il avait reçu personnellement une<br />

mission de contrôle des comptes, sans jamais avoir eu la charge de la comptabilité<br />

proprement dite, ce qui n’est d’ailleurs pas de la compétence d’un réviseur<br />

d’entreprises.<br />

Monsieur [X] précise, quant à lui, qu’en raison de l’organisation interne du<br />

bureau qu’il partage avec son associé, la première lettre du 28 mai 2<strong>00</strong>1 lui<br />

adressée par le Président de l’Institut, concernant un dossier dont il ne s’était<br />

jamais occupé, a été remise directement à Monsieur [Z] par le secrétariat, en<br />

manière telle que lui-même n’en a pas eu connaissance ; que s’il a par contre eu<br />

connaissance du rappel recommandé du 25 juillet 2<strong>00</strong>1, il l’a remis à son associé<br />

pour qu’il y soit répondu.<br />

XV<br />

<strong>IRE</strong> – <strong>RA</strong>PPORT ANNUEL <strong>2<strong>00</strong>3</strong> 277

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!