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IRE-RA 2003-00 - IBR

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L’article 134, § 2, du Code des sociétés stipule que : « L’objet et les émoluments<br />

liés aux prestations exceptionnelles ou aux missions particulières accomplies<br />

par le commissaire au sein de la société dont il contrôle les comptes annuels ou d’une<br />

société belge ou d’une personne belge liée à cette société au sens de l’article 11 à une<br />

filiale étrangère d’une société belge soumise au contrôle légal de ses comptes annuels,<br />

visée aux articles 142 et 146, sont mentionnés dans le rapport annuel selon les catégories<br />

prévues par le Roi. ».<br />

II<br />

La Commission juridique est d’avis que les missions dans le cadre des<br />

articles 138 et 633 du Code des sociétés peuvent être des missions exceptionnelles<br />

et ceci sur la base de la théorie de l’imprévision. Selon cette<br />

théorie, les situations réglées par un contrat doivent s’entendre comme ne<br />

comprenant pas celles qui seraient considérées par la majorité des personnes<br />

raisonnables comme imprévisibles.<br />

Les missions susmentionnées ne seraient par contre pas exceptionnelles<br />

quand, au moment de la nomination du commissaire de la société, elle se<br />

trouvait déjà face à de graves difficultés financières.<br />

Les honoraires complémentaires pour travaux accomplis dans le cadre<br />

des articles 138 et 633 du Code des sociétés doivent par ailleurs être mentionnés<br />

dans le rapport de gestion.<br />

Il s’agit de créances qui n’ont en principe pas un caractère privilégié,<br />

mais qui sont dans la plupart des cas chirographaires.<br />

2.5.7. Intervention d’un réviseur d’entreprises auprès d’un conseil<br />

d’entreprise comprenant différentes entités juridiques avec<br />

différents réviseurs d’entreprises<br />

La question a été soumise à la Commission juridique de savoir comment,<br />

en pratique, dans un conseil d’entreprise qui est créé par unité technique<br />

d’exploitation, composée de diverses entités juridiques avec différents réviseurs<br />

d’entreprises, le rapport de certification sur l’ensemble des informations<br />

économiques et financières au conseil d’entreprise peut être dressé :<br />

a) les réviseurs d’entreprises doivent-ils ici agir en collège ou chaque réviseur<br />

d’entreprises certifie-t-il séparément une partie de l’information ?<br />

<strong>IRE</strong> – <strong>RA</strong>PPORT ANNUEL 2<strong>00</strong>2<br />

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