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IRE-RA 2003-00 - IBR

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délier de son secret professionnel; en d’autres termes, afin de tenter de<br />

respecter l’article 25 de l’arrêté royal du 10 janvier 1994, le réviseur<br />

d’entreprises doit-il agir de manière proactive en vue d’être délié du<br />

secret professionnel qui le lie à son mandant?<br />

I<br />

La Commission juridique se réfère à l’article 27 de la loi du 22 juillet<br />

1953 qui prévoit comme exception au secret professionnel: « (...) la<br />

communication d’attestations ou de confirmations opérée avec l’accord écrit de<br />

l’entreprise auprès de laquelle ils exercent leur fonction (...) ».<br />

Cet article requiert explicitement une autorisation écrite du mandant.<br />

Le réviseur d’entreprises doit par conséquent dans son dossier disposer<br />

d’une confirmation écrite de l’avocat où il est précisé que celui-ci est<br />

délié de son secret professionnel. Cependant, le réviseur d’entreprises<br />

ne doit pas disposer dans son dossier d’une confirmation qu’il n’est pas<br />

délié de son secret professionnel.<br />

c. La réponse est-elle différente ou à nuancer dans le cas où un réviseur<br />

d’entreprises est nommé expert par un juge d’instruction ou par le parquet<br />

pour analyser un rapport établi par un confrère?<br />

Vu l’aspect contradictoire de la mission d’expert judiciaire, une partie<br />

de la jurisprudence estime que l’expert judiciaire doit prendre contact<br />

avec son confrère. Il appartiendra toutefois au réviseur de suivre les<br />

directives à ce sujet du juge d’instruction ou du Procureur du Roi.<br />

L’article 25 susmentionné ne paraît pas s’appliquer aux expertises effectuées<br />

à la demande du juge d’instruction ou du parquet.<br />

d. Il en va de même lorsqu’un réviseur d’entreprises est désigné par un<br />

avocat pour analyser le rapport d’un confrère établi à la demande d’un<br />

juge d’instruction ou du parquet.<br />

La réponse est identique à celle prévue sous le point a., même si ceci<br />

posera moins de problèmes en matière de secret professionnel.<br />

e. Prenons enfin le cas où le confrère A succède au confrère B dans l’exercice<br />

du mandat de commissaire dans la société C. L’administrateur-<br />

<strong>IRE</strong> – <strong>RA</strong>PPORT ANNUEL <strong>2<strong>00</strong>3</strong> 53

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