RDT - Numéro spécial concernant la révision - VBK-CAT

Barone, Procédure devant les autorités de protection de l’enfant ZVW 5/2003
Avamprogetto per una legge federale sulla procedura dinanzi all’autorità di
protezione dei minori e degli adulti
Principali cambiamenti nella procedura di protezione dei minori con riferimento al diritto
federale attuale e alla legge cantonale di procedura die Ginevra
La commissione d’esperti, incaricata della revisione del diritto tutelare del CC, per garantire
l’attuazione uniforme del diritto materiale, ha ritenuto necessario proporre anche un avanprogetto
di legge federale che regola la procedura (AP Procedura 2003).
Il presente testo esamina alcuni aspetti di questo avanprogetto elaborato dall’ufficio federale
di giustizia, con particolare riguardo alla procedura applicabile ai provvedimenti di
protezione dei minorenni .
Su alcuni punti, come per l’audizione del fanciullo, l’avanprogetto non modifica le norme
attualmente in vigore. L’innovazione per contro è rappresentata dalla curatela di rappresentanza
del minore nella procedura davanti all’autorità di protezione, simile a quanto previsto
dall’art. 146 CC per la procedura di divorzio.
L’avanprogetto regola opportunamente le misure provvisorie e superprovvisionali, spesso
indispensabili nel campo della protezione dei minorenni. Infine instaura, per le persone che
esercitano una attività ufficiale, l’obbligo di segnalare ogni situazione per la quale occorre
una misura di protezione. Ciò appare opportuno nella misura in cui il segreto della funzione
non prevale sulla necessità di protezione del fanciullo.
L’avant-projet de Loi fédérale réglant la procédure devant les autorités de protection
de l’enfant et de l’adulte (ci-après: LPPEA) vise à regrouper et à unifier
dans une loi fédérale les dispositions de procédure applicables aux mesure de
protection des enfants et des adultes, qui jusqu’ici et pour l’essentiel sont du ressort
du droit cantonal.
Dans les considérations qui suivent, on examinera ces nouvelles normes en tant
qu’elles se rapportent à la procédure de protection des mineurs. Il ne s’agit pas
d’un examen exhaustif de l’ensemble des nouvelles dispositions, mais uniquement
de certaines d’entre elles, choisies soit pour leur importance soit pour les
problèmes d’application qu’elles sont susceptibles de poser.
Au préalable, on rappellera que si, pour l’essentiel, dans le droit actuel les
normes de procédure sont du ressort des cantons, le droit fédéral impose des
règles de procédure minimales en matière de privation de liberté à des fins d’assistance
(art. 397 e CC), qui sont applicables par analogie aux mineurs par le renvoi
de l’art. 314 a CC. Par ailleurs, le droit fédéral en vigueur (art. 314 ch.1 CC)
prescrit à l’autorité tutélaire d’entendre l’enfant avant d’ordonner une mesure
de protection.
1. Audition de l’enfant
L’art. 31 al. 3 LPPEA n’apporte pas de changement par rapport au droit fédéral
actuel, qui, comme déjà dit, prévoit déjà l’audition de l’enfant à l’art. 314 ch. 1
CC.
Il est permis à ce propos de se demander pourquoi les rédacteurs de la LPPEA
n’ont pas repris textuellement le libellé de l’art. 314 ch.1 CC, mais ont cru bon de
remplacer l’expression «d’autres motifs importants» permettant de renoncer à
© Schulthess Juristische Medien AG, Zürich · Basel · Genf 2003
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