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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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49° COMMENTAIRE<br />

par ces mots, vé/mot eqw; lex esto, afin que la volonté <strong>du</strong> testateur<br />

fût regardée comme loi. En effet, dans les <strong>premier</strong>s<br />

temps de la république, les testamens ainsi que les lois se<br />

Voy. notre pis- faisoient in calatis comitiis ; et Cicéron , faisant le parallèle<br />

serrât, sur diffé- j» I • ^ j> ^ » • » . r<br />

tenus sortes je d une loi et d un testament, s exprime en ces termes • : In<br />

c"ïsTjîven"sa- V u ^ lcls n i ^ est ^ e ë e ë ravlus t tn privatis firmissimum est<br />

ge à Rome long- testamentum.<br />

temps avant Justi- A • • j 1 /" J l i • i ' • 1 *<br />

nien, vol.xxxvn Ainsi donc, par ce chef de la loi decemvirale, un père<br />

desMémoiresdc de famille avoit chez les Romains toute liberté de disposer<br />

I acadcmie, r<br />

» h Phiiipp.se- de ses biens par testament. Ce chef semble emprunte des<br />

c ""ùb.xTdtïe- lois Attiques. « Les anciens législateurs, dit Platon b , me<br />

i ihs - » paroissent avoir été d'une humeur facile. ... Us ont fait<br />

» une loi qui permet à chacun de disposer de son bien<br />

» comme bon lui semble. » Le philosophe Grec ne désigne<br />

h vitâ Sobnis. cette loi qu'en termes vagues ; mais Plutarque la cite nommément.<br />

« On loue be<strong>au</strong>coup, dit cet écrivain, la loi que<br />

» Solon fit pour les testamens. Avant lui, nul ne pouvoit<br />

» se choisir un héritier hors de sa famille. La loi de Solon<br />

Voyti Samuel » donnoit une plus grande liberté. Ce législateur, continue<br />

V Anic'is' U i!bfv U i S " Plutarque, permit, dans le cas où l'on n'<strong>au</strong>roit point<br />

tit. 6, P.ig. 477 » d'enfans, de laisser sa succession à qui l'on vouloit. Il<br />

" seqq ' » préféra l'amitié à la parenté, la faveur à la nécessité. Ce-<br />

» pendant ce droit de tester ne fut point accordé indistincte-<br />

» ment et sans choix : il ne falloit pas que la maladie, la<br />

» violence ou la sé<strong>du</strong>ction eussent influé sur le testament. »<br />

Démosthène, dans sa seconde harangue contre Stéphanus,<br />

invoque l'<strong>au</strong>torité de cette loi, qui, chez cet orateur, est<br />

conçue en ces termes : « Tous ceux qui n'<strong>au</strong>ront pas été<br />

» faits citoyens lorsque Solon est entré en charge, pourront<br />

» disposer de leurs biens par testament, comme ils vou-<br />

» dront, à moins qu'ils n'aient des enfans mâles légitimes,<br />

» que leur esprit ne soit aliéné ou par la folie, ou par la<br />

» vieillesse , ou par des enchantemens, ou par la maladie,<br />

, » ou par les suggestions d'une femme ; à moins qu'ils ne

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