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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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6 DISCOURS PRELIMINAIRE.<br />

la justice <strong>au</strong>x citoyens. Cependant, sur les instances de<br />

Fabius, ils consentirent à suspendre la poursuite de cette<br />

affaire. Les <strong>consul</strong>s, à leur retour, trouvèrent la ville tranquille<br />

; mais ce calme ne <strong>du</strong>ra pas long-temps.<br />

Tite-Live, lit. L'année suivante, c'est-à-dire, l'an de Rome 293, on<br />

m,cap. so. apprjt à Rome que les Eques et les Volsques armoient<br />

secrètement, et que la nouvelle colonie d'Antium étoit<br />

entrée dans cette ligue. Le sénat, ne voulant pas être surpris,<br />

ordonna que les nouve<strong>au</strong>x <strong>consul</strong>s P. Volumnius Amintinus<br />

Gallus et Servius Sulpicius Camerinus feroient incessamment<br />

des levées. Ces deux magistrats ayant fait placer<br />

leur tribunal dans le Forum, citèrent ceux qu'ils vouloient<br />

mener en campagne. Mais les tribuns s'y opposèrent ; ils<br />

firent renaître les propositions de Terentillus pour l'établissement<br />

d'un corps de lois. Cette même année 293,<br />

il y eut des tremblemens de terre, et il parut en l'air des<br />

exhalaisons enflammées. Ces phénomènes purement naturels,<br />

mais que le menu peuple ne manqua pas de regarder comme<br />

les avant-coureurs de nouvelles calamités, firent oublier cette<br />

affaire pour quelque temps. On ne s'occupoit que de sinistres<br />

présages, qui se muitiplioient à la faveur de la crainte et<br />

de la superstition. On eut recours <strong>au</strong>x oracles; on <strong>consul</strong>ta<br />

les livres des Sibylles. Les dépositaires de ces livres sacrés<br />

étoient tous patriciens ; ils publièrent que Rome étoit<br />

menacée de'voir des ennemis redoutables assiéger la ville<br />

à la faveur des divisions qui y régnoient. Les tribuns soupçonnèrent<br />

sans doute les ministres de la religion, d'avoir<br />

ajusté leur réponse <strong>au</strong>x vues et <strong>au</strong>x intérêts <strong>du</strong> sénat ; mais<br />

ie menu peuple, plus cré<strong>du</strong>le, obligea les tribuns à conférer<br />

avec le sénat pour chercher les moyens de mettre fin à leurs<br />

divisfons. Qn s'assembla plusieurs fois, et toujours inutilement.<br />

Aucun des deux partis ne vouloit rien relâcher<br />

de ses prétentions. Enfin, la frayeur que les prêtres avoient<br />

tâché d'inspirer <strong>au</strong> peuple s'étant dissipée avec le temps,

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