dédié au premier consul - Notes du mont Royal

278 COMMENTAIRE
Loi xix, au jusqu'à lui, ou s'il se laisse voir b de la rue en se mettant
?KMJÎÏ '"'"* à la fenêtre, alors il peut être ajourné. Cependant il ne
faut pas croire que le défendeur à une demande ait pu
éviter d'être traduit en justice, en se tenant caché dans
l'endroit le plus retiré de sa maison, et en se dérobant par
ce moyen aux yeux du demandeur ; car dans ce cas, la partie
Même loi xix, adverse est mise en possession des biens du défendeur.
£i'xx*,T»?'w Ce que le jurisconsulte Caïus vient de dire, que nul ne
Digeste,Mquib. peut être arraché hors de sa maison, pour comparoître en
justice, ne doit point s étendre, suivant le même jurisconsulte
, ni à la vigne, ni au bain, ni au théâtre. Sed etiam, ce
Loixx,»uDi- sont les propres termes de Caïus, à vineâ et balneo et theatro
Scanda' ceite nem0 dubitat in jus vocari licere. Mais Cujas * avoue qu'il ne
loi «t tirée du voit pas la raison pourquoi Caïus dit qu'il est permis d'apremrer
livre du • \ • A >-\ !• \ *~> *
Commentaire de journer a vinea, et qu il ne dit pastf quocumque agro. C-, est
dM^ouwTa' P our( ï uo ' ce savant change la leçon, et au mot vineâ subsbies.
mue/anuâ, se fondant sur les Basiliques, qui n'emploient
wHt'*jsï~ aucune expression qui signifie vigne, etmettent "^re 7n/A«»o4,
c'est-à-dire, à vestibulo. Mais cette correction paroît à divers
commentateurs trop hasardée, sur-tout la porte n'ayant rien
de commun ni avec le bain, ni avec le théâtre, dont il est
Ad hgts Aui- question dans le même texte. Samuel Petit, un de ceux qui
casjit./v.fig. rejettent la correction de Cujas, conserve le mot vineâ, et
prétend que c'est comme s'il y avoit vindemiarum tempore;
mais à l'exception de Samuel Petit, nul ne s'avisera de dire
que ces deux façons de parler reviennent au même. De
plus, cette explication ne tire point d'embarras, puisque
Caïus dit qu'on peut ajourner à vineâ, et que néanmoins,
Loi 1,inprhc. aux termes d'une autre loi a du Digeste, il n'étoit pas
ï",;£' gcste ' dl permis d'ajourner dans le temps des vendanges. Tout le
texte de Caïus parle, non du temps, mais du lieu d'où
l'on peut ajourner; et il est vraisemblable qu'il s'agit ici
in nous ad kg. d'un lieu qui cadre soit avec le bain, soit avec le théâtre.
f«% vfcaTdi ' Denis Godefroi conjecture que le jurisconsulte a peut-être