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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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5 1 8 COMMENTAIRE<br />

jurisprudence Romaine ne fait <strong>au</strong>cune mention des gentiles,<br />

Titre xvi, in parce que, suivant le témoignage de Caïus, ce jus gentig^Aiol'ci"/.<br />

cmn litium, ce droit de famille étoit tombé en désuétude. Notre<br />

jure av. Roman, chef appelle à la tutelle légitime le plus proche agnat; conséquemment,<br />

s'il y a des agnats en divers degrés, les plus<br />

proches viennent seuls à la tutelle, et les plus éloignés en<br />

sont exclus : mais s'il y a plusieurs agnats en même degré,<br />

CiTus.ioi ix. ils sont tous également admis. La tutelle étoit déférée <strong>au</strong><br />

*^«v.«w. e ' dt p' us proche agnat indistinctement, quelque âge qu'il eut,<br />

soit qu'il rut mineur, soit même pupille. Mais, si le plus<br />

proche agnat étoit pupille, alors il n'étoit tuteur que de<br />

droit et de nom, et n'avoit point l'administration ; on nom-<br />

Voy.Cvju.ut. moit à sa place un curateur pour gérer la tutelle.<br />

IL'.'2S. bi ' r ""' Si l'on veut re<strong>mont</strong>er à la première origine de la tutelle<br />

légitime, c'est-à-dire, si l'on veut savoir de qui les Romains<br />

empruntèrent cette tutelle, on ne trouvera sur ce point<br />

d'antiquité qu'une très-grande obscurité. Il est constant qu'à<br />

cet égard les anciens législateurs pensèrent fort différemment.<br />

Solon avoit écarté de Ta tutelle les agnats, sans doute dans<br />

la crainte qu'ils n'aimassent mieux s'emparer tout d'un coup,<br />

par un crime, de la succession, que d'attendre un événement<br />

incertain. C'est pourquoi Solon préféra de confier les<br />

pupilles à leurs cognats, non pas toujours <strong>au</strong>x plus proches,<br />

Dbg. Laërce, mai s à ceux que les archontes <strong>au</strong>roient jugés les plus propres<br />

StmûeYf«it,rf< à gérer la tutelle. D'un <strong>au</strong>tre côté, Charondas, le législa-<br />

UgibusAniàsj. teur des Thuriens, sépara l'é<strong>du</strong>cation <strong>du</strong> pupille de l'admi-<br />

• 'Diodore de nistration de ses biens. H voulut* que les cognats fussent<br />

pàg. Vi. X "' chargés de la première, et les agnats de la seconde, par la<br />

raison que ceux-là n'avoient <strong>au</strong>cun intérêt d'attenter à la vie<br />

<strong>du</strong> pupille, ni ceux-ci de dissiper ses biens. Enfin Lycurgue<br />

appela les agnats à la tutelle , sans doute à c<strong>au</strong>se que la<br />

grande modération et l'extrême p<strong>au</strong>vreté qui régnoient à<br />

Sparte, ne permettoient pas de craindre que les tuteurs<br />

dressassent des embûches à leurs pupilles. Nous trouvons

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