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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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53+ COMMENTAIRE<br />

la succession de tous les biens de l'aïeul appartenoit <strong>au</strong>x<br />

enfans nés d'une fille légitime qui n'avoit point de frères.<br />

Les décemvirs allèrent donc plus loin, en ce qu'ils ne tinrent<br />

<strong>au</strong>cun compte de ceux qui étoient parens <strong>du</strong> défunt par la<br />

mère, tandis que les Athéniens les admirent après les agnats.<br />

Enfin, les Romains crurent qu'il importoit <strong>au</strong> bien de la<br />

république, d'exclure les femmes de toute espèce de succession,<br />

soit testamentaire, soit légitime, de peur qu'avec les<br />

femmes, les biens ne sortissent des familles paternelles, et<br />

qu'elles-mêmes, qui dévoient être en puissance de mari, devenant<br />

très-riches, ne devinssent en même temps trop indociles.<br />

C'est sous ce double point de vue, que Voconius fit<br />

passer sa loi.<br />

Pour parvenir à ce but, ce tribun voulut premièrement<br />

exclure de toute espèce de succession les personnes <strong>du</strong> sexe ;<br />

en second lieu, mettre des bornes <strong>au</strong>x legs qu'on feroit dans<br />

les testamens, de peur que les héritiers, chargés de legs trop<br />

considérables, ne renonçassent à la succession.<br />

Quoique la loi Voconia paroisse générale, néanmoins<br />

LU. t. in Vtr. Cicéron nous apprend que la formule de cette loi fut conçue<br />

!. e «ù>iAsco- en des termes qui lui étoient propres. Il étoit ordinaire que<br />

»""• les lois et les édits génér<strong>au</strong>x commençassent par cette for-<br />

Voyti lescom- mule solennelle, Ne quis, pu Si qu'isérc. ; mais Voconius<br />

^'"'.uDigS semble avoir ainsi commencé, Qui. . . . census tscit, et<br />

Arèrtor.swif. n0n par Ne quis, quoique l'abréviateur* de Tite-Live et<br />

* llbTiir. Je Saint Augustin b le donnent à entendre.<br />

tivitatt Dii,cap. Comme donc la loi ne regardoit que ceux qui, depuis l'an<br />

de Rome 584., seroient censi, il convient de rechercher<br />

.^.i'/'i" Vn ~ < ï ue ^ e est rem, cap, +.<br />

k vraie signification de ce mot. Asconius en donne<br />

des explications ; telle est la première : « Neque census esset,<br />

» c'est-à-dire, qui ne posséderait pas cent mille sesterces;<br />

» car les anciens avoient coutume de nommer censi, ceux qui<br />

» <strong>au</strong>roient déclaré posséder cent mille sesterces : cette quo-<br />

» tité de biens s'appeloit census, » La seconde explication

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