dédié au premier consul - Notes du mont Royal

4.18 COMMENTAIRE
Notre loi dit, Unciariofenore, c'est-à-dire, l'intérêt d'un
pour cent par an, ou, en d'autres termes, d'une once par
an, sur une somme de cent onces placée à intérêt. —Cette
once se divisoit en douze parts, en sorte que chaque mois
le débiteur payoit un douzième d'once. Fenus n'est donc
Lib.ni.it La- autre chose que l'intérêt, ainsi nommé, dit Vairon, à fétu
tt no sermon t.apud • / • * * ] • •
Gdiium.i.xvi, et quasi jetura quadampecumœ parientis, atque tncrescentis.
'kônhln Marcli ^ * a vérité, Hypsicrate, grammairien ( i ) , et Cloatius
hm.cap. /.P»g. Verus a , tous deux cités par Aulu-Gelle b , donnoient du
5 Ànls}' wmot mot fenus une autre étymologie (2). Fenerator, disoient-ils>
hsïïip'lfr'WrTo*- a ppellatus est quasi (paLiieç^Tup, "^STB TV cpat,/'vea3a/ èyâ iè %j>r\qirum
a grac. trac- Tï£JK, quoniam id genus homiiium speciem ostentent humanita-
•> LU. xvi, c. tis, et commodi esse videantur inopibus nummos desideran-
'*' t'ibus. Mais Aulu - Gelle rejette cette étymologie : Nihil
pot est dici insulsius, ce sont ses propres termes ; et il semble
approuver celle de Varron , que Festus * a pareillement
»Aumot/v»w. suivie. Le même Aulu-Gelle 11 et Nonius Marcelius 0 nous
iato' c ° supracl ' apprennent que Caton et les auteurs de son siècle, ou