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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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56 DISCOURS PRÉLIMINAIRE.<br />

Xcnophon,^ pour la plupart fort opposées <strong>au</strong>x lois Attiques ; en sorte<br />

Tcpubl.Laccdam. * 1 A 1 / • 1 • > / • 1 1 • 1<br />

pag.675 deicd. que les Athéniens a ne parloient qu avec mépris des lois de<br />

à "phiïZ C Aevitâ Sparte, et réciproquement les Spartiates de celles d'Athènes.<br />

Mosis, hb. H, La jalousie qui régnoit entre ces deux villes, surnommées<br />

pag ' 5 ' les deux yeux de la Grèce , fut c<strong>au</strong>se que chacune de ces<br />

villes craignant d'être mise en parallèle avec sa rivale, nonseulement<br />

s'efforça de parvenir à un plus h<strong>au</strong>t degré de<br />

gloire et de puissance, mais voulut encore obtenir la pré-<br />

Symmaque, /. éminence dans tous les genres. Elles s'étudièrent donc à<br />

i.tptst.jp. différer l'une de l'<strong>au</strong>tre, dans la façon de s'exprimer,<br />

d'écrire , de combattre, &c. Les choses étant ainsi , qui<br />

peut croire que les députés de Rome , que des hommes<br />

<strong>consul</strong>aires aient eu la patience de recueillir les lois de<br />

Lycurgue , malgré leur contrariété avec celles des <strong>au</strong>tres<br />

peuples de la Grèce, et malgré la difficulté qu'ils prévoyoient<br />

d'en intro<strong>du</strong>ire la pratique chez les Romains i Comment<br />

<strong>au</strong>roient - ils transcrit ces lois , si , n'étant point exposées<br />

<strong>au</strong>x yeux <strong>du</strong> public, les Spartiates refusoient de les com-<br />

Lib.v.Hhtor. muniquer <strong>au</strong>x étrangers, comme le dit Thucydide î Quel<br />

5i5o 5 de Duken motif<strong>au</strong>roient - ils eu de les transcrire , puisque la plupart<br />

de ces lois ne regardoient que le droit public , propre<br />

<strong>au</strong>x Spartiates, et que le droit privé étoit en la main des<br />

cphores, qui jugeoient arbitrairement les contestations des<br />

Lib.n.de Ri- particuliers î De là vient qu'Aristote appelle ces magistrats,<br />

^«//.pag.no.'- oùwnyviifAonc,. D'ailleurs, il est constant qu'<strong>au</strong>cune ville,<br />

qu <strong>au</strong>cun état ne prit pour modèle la législation des Spartiates<br />

; ceux-ci même ne purent obliger leurs colonies à s'y<br />

hocrate,;»/^- conformer, sans doute parce que les lois que donna Ly-<br />

B »QuSen,/. cur g ue <strong>au</strong>x Spartiates, étoient très-rigides\ Ajoutons que,<br />

1, institut, orator. de tous les <strong>au</strong>teurs qui ont écrit l'histoire de la loi des<br />

tap. 1 o 1<br />

douze Tables, pas un seul n'a dit un mot des Lacédémoniens.<br />

Ainsi Pline , Athénée, Symmaque, et les <strong>au</strong>tres que<br />

nous avons cités plus h<strong>au</strong>t, doivent s'entendre des fois<br />

somptuaires des Romains , lois dont Cicéron , Pline ,<br />

Aulu-Gelle

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