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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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SUR LA LOI DES DOUZE TABLES. 3 91<br />

d'Ulpien. Ce juris<strong>consul</strong>te nous apprend que la loi Fabia ( 1 ), Loi 1, s. » ; loi<br />

qu'un sénatus<strong>consul</strong>te ren<strong>du</strong> sous le <strong>consul</strong>at de Modestus, Â'/^wwF*"'<br />

et qu'un rescrit des empereurs Marc-Aurèle et Commode ,<br />

ordonnoient qu'on donnât à ceux qui vouloient faire la<br />

perquisition d'esclaves fugitifs, qu'on leur donnât, dis-je,<br />

desîettres, et, si le cas l'exigeoit, un appariteur, afin qu'il<br />

leur fût permis d'entrer par-tout. Ces lettres attestoient à<br />

celui dans la maison <strong>du</strong>quel la perquisition devoit se faire,<br />

que le licteur entroit dans cette maison muni d'une <strong>au</strong>torité<br />

non privée, mais publique. Nul n'osoit résister à ceux<br />

qui se présentoient avec une semblable permission : on leur<br />

ouvroit toutes les portes, tous les coffres, toutes les bourses ;<br />

ils avoient entière libené de faire la perquisition <strong>du</strong> vol,<br />

non-seulement dans les lieux ouverts, mais même dans les<br />

endroits fermés et scellés.<br />

Cette manière de faire la perquisition des effets volés,<br />

ainsi que plusieurs <strong>au</strong>tres rites et divers chefs de la loi des<br />

douze Tables, tiroit son origine <strong>du</strong> droit Attique, dont il<br />

nous reste évidemment des vestiges dans les Nuées d'Aristophane.<br />

Socrate, s'adressant à Strepsiade, lui dit : « Allons, A«. I, se, e,<br />

» mets bas le mante<strong>au</strong> tout présentement. » Celui-ci ré- *" 497 " seq1 '<br />

pond : « Quel mal ai-je fait! » Socrate réplique : « Aucun,<br />

» mais c'est la coutume d'entrer tout nu. » Alors Strepsiade<br />

reprend : « Mais vous pouvez voir sous mon mante<strong>au</strong> si j'y<br />

» cache quelque chose ; je ne suis point venu pour fouiller<br />

» dans votre maison, et pour y chercher quelque vol. » Le<br />

tra<strong>du</strong>cteur Latin a fort mal ren<strong>du</strong> ce passage, CIM' i%\-Çoçjioav<br />

èyny «W^o^utf, atqui ego non ingredior, ut hinc <strong>au</strong>feram<br />

aliqiùd. Madame Dacier, dans ses notes, fait voir que<br />

( 1 ) Ori ignore l'<strong>au</strong>teur et l'époque précise de cette loi ; on sait seulement, d'après<br />

la harangue de Cicéron pro C. Rab'irio , cap.3, qu'elle est antérieure <strong>au</strong> temps<br />

où vivoit l'orateur Romain. Nous trouvons dans Ulpicn ', des vestiges dei quatre<br />

chefs de cette loi Fabia : celui dont il s'agit ici est le quatrième.<br />

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