dédié au premier consul - Notes du mont Royal

ioS DISCOURS PRÉLIMINAIRE.
ub. ix Va- l'humanité et à la justice ; et Élien raconte qu'une femme
nar. ar. tint, ci g. r , \ , . • *• •
grosse ayant ete arrêtée pour empoisonnement, les juges de
l'aréopage qui dévoient prononcer contre elle la peine de
mon, différèrent de la livrer au supplice , jusqu'à ce qu'elle
fût accouchée. Us firent mourir la mère, qui seule étoit
coupable, et n'enveloppèrent point dans sa condamnation
l'enfant qui étoit innocent. Cette loi s'observoit aussi chez
rnaèst^J! 1 si*n l es Rom am s. Quant aux autres lois Égyptiennes , que
hominum; loi m, Boeder a pris soin de recueillir a , on pourra se convaincre
au Die. de partis; . , \ i il i i • ^-> i
Paul jib.i Stn. aisément de leur ressemblance avec les lois Grecques, en les
Quintiiien' S rfr- rapprochant les unes des autres ; et c'est ce qu'a fait Scheidam.27'';C\é.
demantel b , jurisconsulte Allemand.
ment d'Alexan- . TI A • r . i • i i i ï*
drie, /. ii stro- H paroit aussi ton vraisemblable que les Lgyptiens rem
a P A urent
» Tom n dïs- Ç d'Abraham diverses connoissances; qu'ils en reçurent
sénat. 23.' de Moïse un plus grand nombre , et beaucoup plus encore
e/am g ^pZr«m de Joseph, fils de Jacob, que Pharaon, roi d'Egypte, mita
cumAnicisSpar- ja t£te j e sa maison et j e l'administration de son royaume 0 .
lanisque, secun- # T» > > \
dùmjunspruden- Toutes ces connoissances ne parvinrent aux Romains qu a
rarlno. uVvoi" travers des nuages et les mensonges les plus absurdes. Ignoin-s.'Jena.mn.
rant ce qUj ^tojt contenu dans les livres de Moïse , fermés
1766. I T» > I l
'Geneseos, c. pour eux, les Romainsn entrevoyoient, dans les institutions
41 ;' V et $ 'psaim. Judaïques, que de la superstition. On peut en juger par ce
lof.v.zietii. qUe Jit Quintilien d : Est conditoribus urbium infâme con-
A J
L. ut Institut. *• . ,. . . . ,. .
orator. cap. 7. traxisse aliquaiit perniaosam cœteris gentem, qualis est prunus
Loi in,/. uh. Juddicœ superstitionis auctor. De même Ulpien appelle la
A-curi'Ss, d ' religion des Juifs, Juddicam superstitionem. Tacite a relève
1 p b - " His - la prise de Jérusalem comme une conquête mémorable , à
nar, cap. i j,
toriar. cap. 4. » 1 1 » • • A • / • T - T I 1
' cause de 1 opiniâtreté des Juifs dans leur superstition ; et
ub. v Histo- dans un autre endroit, il dit que c'est une nation sujette à
la superstition, et ennemie des autres religions. Mais quoique
les institutions Judaïques fussent méprisables aux yeux des
Romains, cependant il a pu se faire qu'ils en aient adopté
quelques-unes, qu'ils auront reçues soit par le canal d'autres
nations, soit des Juifs eux-mêmes, dont une foule habitoit