dédié au premier consul - Notes du mont Royal

SUR LA LOI DES DOUZE TABLES. 499
pas de révoquer en doute, lorsqu'il-dit en termes formels,
que les épouses participoient à tous les biens de leurs maris
et au culte religieux particulier à la famille du mari. C'est
ce que confirme encore l'exemple de Laurentia, qui, après
la mort de Tarrutius son mari, homme très - riche, hérita
de tous ses biens. A la vérité, l'on ne voit pas bien claire- Macrobe, Sament
si ce rut en vertu d un testament, ou aâ intestat, r0! piumque,
qu'elle lui succéda. Quoi qu'il en soit, cette jurisprudence dans * M 9 ues -
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changea dans la suite, sans doute parce qu il devint plus ?«««. //.
rare que les femmes , en se mariant, se missent au pouvoir
de leurs maris. C'est pourquoi l'usage enfin prévalut, que
les femmes ne fussent appelées à la succession de leurs maris
qu'en vertu du chef de l'édit du préteur, unde vir et uxor.
Le droit de suite se perdoit par tout changement d'état,
omnicapitis diminutione, conséquemment par l'émancipation.
Ainsi les émancipés étoient déchus de toute succession ; et
le droit civil ne leur ouvroit aucune voie pour obtenir institut. tit. Je
quelque ponion des biens de leur père. Bien plus, les fils h * red ''