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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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630 COMMENTAIRE<br />

ui. iv A»nai. confirme le passage même de Tacite qu'allèguent ces savans<br />

tap. 16. modernes en faveur de leur opinion. Tacite raconte que<br />

la prêtrise de Jupiter étant devenue vacante par le décès de<br />

Sergius Maluginensis, Tibère proposa d'y nommer, et fit<br />

voir <strong>au</strong>ssi le besoin qu'on avoit d'une loi nouvelle. « C'est<br />

» l'ancien usage , dit l'empereur, de proposer trois patri-<br />

» ciens,patrimts et matrimes, c'est-à-dire, nés d'un mariage<br />

» contracté par la confarréation. Nous n'avons pas mainte-<br />

» nant à choisir comme <strong>au</strong>trefois : la confarréation est pres-<br />

» que tombée en désuétude. » Or la disette de patrimes et<br />

de matrimes, dont se plaignoit l'empereur, n'aiiroit rien<br />

eu d'étonnant ni d'insolite, si les seuls pontifes et prêtres de<br />

Jupiter eussent fait usage de ce rit. Mais en même temps<br />

que la confarréation étoit commune à tous les patriciens,<br />

elle étoit interdite <strong>au</strong>x plébéiens. Cette interdiction subsista<br />

même depuis que les <strong>au</strong>tres prérogatives des patriciens eurent<br />

été communiquées <strong>au</strong>x plébéiens.<br />

La confarréation avoit plusieurs effets qui lui étoient<br />

propres. Le <strong>premier</strong> de ces effets étoit que l'épouse parti-<br />

Denysd'Hiiic. cipât <strong>au</strong> culte religieux particulier à la famille <strong>du</strong> mari. De<br />

^ômai.p""^"' ^ cette définition des noces, <strong>du</strong> juris<strong>consul</strong>te Modestin* :<br />

• Loii.<strong>au</strong>Dig. « Les noces sont l'union de l'homme et de la femme, une<br />

de riiu nuvtiar. • 1 1 1 . • • _i .1 " •<br />

r » société pour toute la vie, une communication <strong>du</strong> droit<br />

» divin et humain. » Chez les anciens, chaque famille avoit<br />

ses dieux pénates qui lui étoient propres ( i ). Or, de même<br />

qu'il n'y avoit d'admis à ce culte religieux particulier à<br />

(> 1) Ces dieux pénates en cela différoient des lares, qui étoient communs à<br />

tout 'Ut le monde. On honoroit les <strong>premier</strong>s dans les maisons, soit sous le portique,<br />

soit dans le vestibule, soit dans ia chambre où l'on couchoit ; et les seconds ,<br />

dans les carrefours et les chemins <strong>au</strong>xquels ces lares présidoient, et même dans<br />

les camps et dans les vaisse<strong>au</strong>x. De la cette variété d'épithètes données <strong>au</strong>x<br />

dieux lares, soit par les anciens <strong>au</strong>teurs , soit dans les inscriptions *. Tantôt<br />

ils sont appelés lares domtstici, ou compilâtes, ou mïHtares, ou marini; tantôt<br />

* Voy. G ru ter, p. 78, num. 1, p. io

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