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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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434 COMMENTAIRE<br />

titre d'intérêts. L'once étoit donc la centième partie <strong>du</strong><br />

capital ; et cette centésime se payoit tous les mois, comme<br />

pro<strong>du</strong>it <strong>du</strong> capital. Les douze onces, ou les douze centésimes<br />

que les prêteurs gagnoient chaque année, constituoient<br />

Vas usuraire. C'est de cet as usuraire qu'il f<strong>au</strong>t<br />

LU. x, epiu. entendre ce passage de Pline le jeune : Nain et prœdiorum<br />

62<br />

' comparandorum, mit nu lia <strong>au</strong>t rarissima oc cash est ; nec inveniuntur,<br />

qui velint debere , REIPUBLICJE PRSESERT/M ,<br />

<strong>du</strong>o dénis assibus, quanti à privatis mutuantur. Il est aisé de<br />

s'apercevoir que la leçon est vicieuse en cet endroit <strong>du</strong> texte,<br />

<strong>du</strong>odenis assibus. Douze as <strong>au</strong>roient excédé de be<strong>au</strong>coup le<br />

Lii.it. de fa. capital même; c'est pourquoi Noodt supprime entièrement<br />

nore « usuui, c \t juojen}St<br />

Mais comme, dans ce passage, le mot assibus,<br />

sans <strong>au</strong>cun <strong>au</strong>tre qui lui soit joint, a quelque obscurité,<br />

*Demod» *su- S<strong>au</strong>maise" et Gronovius b <strong>au</strong> mot <strong>du</strong>odenis substituent usu~<br />

rar. cap. ,7, P»g. •. > . .. »-. nr •,<br />

i69. ris, et lisent par conséquent usuris assibus. Ln etiet 1 as usutmL'"e""t"l<br />

ra ire, ou usura assis, c'est-à-dire, un as d'intérêt, étoit la<br />

mhuiuru,s.6i. plus forte usure qu'on pût exiger des particuliers.<br />

Ceci posé, il ne nous sera pas difficile d'expliquer chaque<br />

dénomination particulière des intérêts, à raison de leur<br />

quotité. La centésime, ou assis usura, un as d'intérêt, la<br />

plus forte de toutes les usures légitimes, rendoit un denier<br />

par mois sur cent deniers prêtés, par conséquent <strong>au</strong> bout<br />

de l'année rapportoit douze deniers, c'est-à-dire, suivant<br />

notre façon de parler, douze pour cent. Cette usure, quoiqu'assez<br />

considérable, étoit néanmoins légitime, comme<br />

nous l'avons déjà observé , et conséquemment assez usitée.<br />

Après l'usure centésime, vient l'usure deunx, qui rendoit<br />

trois quarts et deux douzièmes d'une once par mois, et onze<br />

onces <strong>au</strong> bout de l'année, c'est-à-dire, onze pour cent. Cette<br />

Satyr.r,r.xi9. quotité d'usure n'étoit point rare chez les anciens. Perse en<br />

fait mention :<br />

Qu'idpet'is! utnummï, quos hîc quincunct modcsto<br />

Nutrïcras, pergant avidos sudare deunccs !

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