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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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DISCOURS PRÉLIMINAIRE. 95<br />

» traitement défen<strong>du</strong> par les lois, que le <strong>premier</strong> venu des<br />

» Athéniens, parmi ceux qui n'en ont point d'empêche-<br />

» ment, ait la liberté de le citer devant les thesmothètes ;<br />

» que les thesmothètes lui donnent action après trente<br />

» jours, à compter <strong>du</strong> jour de l'assignation, s'ils n'en sont<br />

» empêchés par quelque affaire publique ; sinon le plutôt<br />

» qu'il sera possible. > Mais à Rome l'injure étoit un délit<br />

privé , dont la poursuite n'appartenoit qu'<strong>au</strong>x personnes in- Loi XLU , $. 1,<br />

téressées. Solon a établit que chaque citoyen ne posséderoit nrLlho\\u,<br />

pas la quantité de terres qu'il voudroit, mais seulement celle 1°' dernière, <strong>au</strong><br />

1 i • • i> • -n u >\ Code, de injuriïs.<br />

que la loi permettoit d avoir; nous avons vu ailleurs b , qu a » Amtot./. //,<br />

Rome, pareil règlement ne fut fait que par les lois agraires. ^ nwê ïiè-<br />

Toutes les lois de la Grèce s'accordoient c à donner be<strong>au</strong>- moire sur ie« lois<br />

coup de poids <strong>au</strong>x testamens : mais par une loi de Solon d , ag Thocrate, /»<br />

on ne pouvoit léguer son bien à des étrangers , si l'on ^ 8 J"" ico ' pag *<br />

avoit des enfans mâles légitimes ; et dans le cas même où , d Piutarque, ;»<br />

r u r AI • 1 • . \ . Vitâ Solonis, p.<br />

f<strong>au</strong>te d enfans maies, on pouvoit laisser sa succession a qui ?Q. Démosthène<br />

l'on vouloit, il falloit que le testament n'eût point été lait J/ r £," M^rdans<br />

un accès de fureur ; que ce ne fût point un acte de «M,» Thmidt<br />

foiblesse , ni la suite de la vieillesse, de la maladie , des Jp';.T»brot',<br />

maléfices, des caresses artificieuses d'une femme ; enfin qu'il £xerc '""- +•<br />

n'eût point été dicté par la violence. De même Lycurgue , T * > I u , tar

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