dédié au premier consul - Notes du mont Royal

252 COMMENTAIRE
si ce n'est que, vers la fin, il a, par un léger changement,
Dodtcadtii. ad substitué vocas'u au mot vocabit. Conrad Rittershusius suit
pg. f/4 Iltq!' l a leçon de Marcile, dont il s'écarte très-peu : Si in jus vocet
arque eat, ni it, ant estât or, igitur un capito, si calvitur pedemve
struit, manum endo jacito. A ces mots il joint, avec
Marc i le, ce membre de phrase, qui se trouve ici fort déplacé
: Si status condictus dies intercedit cum hoste ito. Ensuite
il ajoute : Si morbus œvitasve vitium escit, cui in jus vocas'u,
jumentum dato.
Après avoir passé en revue les différentes manières dont
les commentateurs ont rendu notre première loi des douze
Tables, nous ne devons point omettre la leçon de Jacques
Godefroi, qui, sans contredit, est la meilleure. Telle est
cette leçon : Si in jus vocat, atque eat, ni it antestamino,
igitur em capito; si calvitur pedemve struit, manum endo jacito.
Si morbus œvitasve vitium escit, qui in jus vocabit, jumentum
dato ; si no/et, arceram ne sternito. Si l'on compare
cette leçon avec la nôtre, que nous avons donnée au commencement
de cet article, on verra qu'il règne entre ces deux
leçons peu de différence. Cette différence consiste, i.° en
ce que nous avons eu une plus scrupuleuse attention d'employer
l'ancienne orthographe de la langue Latine ; et à cet
De origine et égard, Funccius sur-tout nous a servi de guide; 2. 0 en ce
puérilia Une, La- _ > i- \>
ùna. qu au lieu d antestamino, nous avons mis antestator, pour
nous conformer au manuscrit plus correct de Porphyrion,
cité par Carrion; 3. 0 en ce qu'au lieu de vitium, nous avons
substitué vitiumve, à cause de la propriété de la langue, et de
la différence qu'il y a entre morbus et vitium; différence qui
Lib.iv.cap.2. se trouve expliquée dans Aulu-Gelle. Nonprœtereundum est,
dit cet auteur, id quoque in libris veterum jurisconsultorum
scriptum esse MORBUM et VITIUM distare ; qubd vitium per-
Voy. le titre du Jittuum, morbus cum accessu discessuque sit. Plusieurs lois du
YïuFîœ'cu' * di ^ÇP^contiennent des fragmens des anciens jurisconsultes,
qui marquent cette différence. Nous aurions pu nous écarter