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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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636 COMMENTAIRE<br />

contracté suivant ce rit, avôient le droit exclusif de remplir de<br />

certaines places, qui les affranchissoient eux et leurs femmes<br />

de la puissance paternelle. Tel étoit le sacerdoce de Jupiter,<br />

ainsi que Tibère le dit dans sa harangue <strong>au</strong> sénat. Or l'on<br />

sait que jamais despote Oriental ne fut <strong>au</strong>ssi jaloux de son<br />

pouvoir, que l'étoit un Romain de la puissance sans bornes<br />

que la loi donnoit <strong>au</strong>x pères sur leurs enfans.<br />

Le second rit des noces, ou. la seconde manière de les<br />

contracter, la coemption, fut plus!long-temps en vigueur.<br />

Il paroît qu'originairement cette espèce d'achat intervint<br />

dans la confarréation, comme un rit accessoire ; mais dans<br />

la suite, les Romains ayant négligé la confarréation , qui<br />

étoit le rit principal, ne retinrent que le rit accessoire, la<br />

coemption : c'est ce qui est c<strong>au</strong>se que plusieurs savans ont<br />

pensé que cette seconde manière de contracter des noces,<br />

ProFkcco.cap. Jie différoit point de la première. En effet, Cicéron faisant<br />

3 *' l'énumération des différentes manières dont une épouse, en<br />

se mariant, se met <strong>au</strong> pouvoir de son mari, ne dit pas un<br />

mot de la confarréation, et ne parle que de la coemption<br />

et de la paisible possession d'une année. Or cet orateur ne<br />

l'eût certainement pas omise, si réellement, de son temps, il<br />

y avoit eu quelque différence entre la confarréation et la<br />

coemption.<br />

La coemption avoit lieu des deux côtés, c'est-à-dire,<br />

tant de la part <strong>du</strong> futur époux que de la future épouse. Nous<br />

en trouvons la preuve, par rapport <strong>au</strong> futur époux, dans<br />

une inscription que voici : Publ. Cl<strong>au</strong>d. Quœst. Aer. Antoninam.<br />

Volumniam. Virginem. Volent. Aufpic. A. Parentïbus.<br />

Suis. Coetnit. Et. Fac. IlII. In. Dont. Duxit. A l'égard de la<br />

future épouse, nous avons le témoignage de Nonius Mar-<br />

De propritt<strong>au</strong> cellus. Ainsi la coemption étoit une vente simulée, par<br />

sermon, cap. 12, • n i / * • • » 1 • r • i><br />

num. jo. laquelle les futurs conjoints s achetoient et se vendoientl un<br />

à l'<strong>au</strong>tre. Une des formalités de cette vente, ainsi que des<br />

<strong>au</strong>tres ventes simulées qui se pratiquoient chez les Romains,

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