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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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453 COMMENTAIRE<br />

Ai itg. XII avec la meule, prenoit le nom de farina. Jacques Rîevard<br />

Tabu.cup. . veut gy'Qjj jjse cjans n0tre \Q\ Ubram farris, <strong>au</strong> lieu de<br />

libras; mais les décemvirs ont pu se servir <strong>du</strong> pluriel libras, eu<br />

égard <strong>au</strong> mot d'us qui se trouve également <strong>au</strong> pluriel ; et nulle<br />

raison de grammaire ne s'oppose à ce que notre fragment<br />

s'entende de manière que le créancier donnât pour la subsistance<br />

<strong>du</strong> débiteur détenu en prison, une livre de far par<br />

jour. Ce commentateur préfère encore de lire endo die, <strong>au</strong><br />

lieu de endo dies; ce qui revient <strong>au</strong> même. Quant à la cor-<br />

Sfim. in. i, rection de Guill<strong>au</strong>me Fournier, elle est tout-à-fait inad-<br />

C " F ' missible. Cette correction consiste en ce qu'il lit Ubram s.<br />

farris, c'est-à-dire, Ubram semis farris. Notre savant se fonde<br />

sur ce que ceux qui, chez les Romains, vivoient avec be<strong>au</strong>coup<br />

de frugalité, se contentoient d'une demi-livre de pain<br />

de froment, selibrapanisfarrei; mais peut-être y joignoientils<br />

de la bouillie, de la viande, ou quelque <strong>au</strong>tre aliment.<br />

Quoi qu'il en soit, le diarium, ou la portion journalière<br />

pour la nourriture des esclaves, n'en étoit pas moins fixée<br />

par la loi à une livre de far.<br />

Notre fragment ajoute, Sei volet,plous datod. Il n'est pas<br />

douteux que ce second sei volet <strong>du</strong> fragment, ne se rapporte,<br />

non <strong>au</strong> débiteur vinctus, qui voudroit toujours que sa condition<br />

fut meilleure, mais <strong>au</strong> créancier, qui, touché de<br />

compassion, peut lui donner soit <strong>du</strong> pain, soit de la bouillie,<br />

ou d'<strong>au</strong>tres alimens, <strong>au</strong>-delà <strong>du</strong> t<strong>au</strong>x prescrit par la loi.<br />

Cette loi qui ordonne que le débiteur soit suffisamment<br />

nourri par son créancier, ne défend pas que ce créancier<br />

lui fournisse des vivres en plus grande abondance. Il est<br />

permis à tout homme de bien d'écouter la voix de l'humanité<br />

; et il n'étoit pas rare que les créanciers en usassent<br />

mêlée avec <strong>du</strong> sel, tnolasalsa, que préparoient les vestales pour les sacrifices,<br />

et dont on aspergeoit les victimes ; (Toù vient le mot immolare. Nous lisons<br />

dans Festus *, que farreum étoit un mets fait avec <strong>du</strong> far moulu, c'est-à-dire,<br />

de la farine.<br />

' Au mot Farreum.

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