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dédié au premier consul - Notes du mont Royal

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578 COMMENTAIRE<br />

chef de la loi, nous avons précédemment remarqué qu'il disparut<br />

insensiblement, lorsque les cens ou dénombremens<br />

furent discontinués , de manière cependant que ce chef<br />

eut encore lieu par rappon <strong>au</strong>x femmes qui parurent indignes<br />

des récompenses décernées par la loi Papia Poppaea.<br />

A l'égard <strong>du</strong> second chef, personne n'ignore que la loi<br />

institut. Je hge Voconia subsista jusqu'à la loi Falcidia. Quant <strong>au</strong>x sucaci<br />

la.tnpnnc. c e s sj o n s a^ mustat f jf n'est pas bien clair à quelle époque<br />

les femmes commencèrent d'être admises à ces sortes de<br />

successions légitimes. Nous avons vu que par l'interprétation<br />

des juris<strong>consul</strong>tes, Fort disputatione, les filles de famille et<br />

les sœurs consanguines furent d'abord appelées <strong>au</strong>x successions<br />

de leurs pères et de leurs frères agnats : mais la prohibition<br />

de la loi subsista par rappon <strong>au</strong>x <strong>au</strong>tres personnes <strong>du</strong><br />

sexe. On en trouve la preuve dans les sénatus<strong>consul</strong>tes Tertullien<br />

et Orphitien, quoique, si l'on examine les choses<br />

de plus près, il paroisse que ce ne fut pas tant une succession<br />

légitime donnée <strong>au</strong>x mères, que des récompenses décernées<br />

par la loi Julia Papia, en considération <strong>du</strong> nombre<br />

d'enfans ; récompense qu'on étendit <strong>au</strong>x mères favorisées<br />

<strong>du</strong> jus liberorum.<br />

Tels sont les divers changemens que nous croyons avoir<br />

successivement amené l'extinction totale de la loi Vocon<br />

Triade, pag. n ' a - Cette opinion est fonement contredite par Perizonius,<br />

3.8 «*•«?. qUj soutient que même avant le sénatus<strong>consul</strong>te Orphitien,<br />

les filles furent admises à la succession de la mère dont même<br />

ut. m Annal. le frère germain étoit vivant. Il se fonde sur Tacite, qui, après<br />

cap. 23. avoir raconté que Lepida fut condamnée <strong>au</strong> bannissement,<br />

ajoute qu'en considération de Sc<strong>au</strong>rus, qui avoit une fille<br />

de son mariage avec Lepida, la confiscation n'eut pas lieu.<br />

Or, dit Perizonius, si la fille de Sc<strong>au</strong>rus n'eût pas dû avoir<br />

les biens de sa mère, on ne voit pas pourquoi l'on <strong>au</strong>roit<br />

accordé cette grâce à Sc<strong>au</strong>rus : si l'on n'eût voulu que ménager<br />

l'honneur et la dignité de sa fille, on n'<strong>au</strong>roit pas dû

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