L'Etat en jeu - fasopo

Tableau 11. Catégories socioprofessionnelles des victimes des affrontements
Catégorie Nombre Pourcentage
Etudiant 588 36,43
Travailleur indépendant 270 16,72
Ouvrier 251 15,55
Enseignant 131 8,11
Fonctionnaire 119 7,37
Policier 62 3,84
Enfant 29 1,79
Gardien 27 1,67
Femme au foyer 18 1,11
Militaire 14 0,86
Avocat 12 0,74
Syndicaliste 9 0,55
Docteur (universitaire) 9 0,55
Américain 7 0,43
Journaliste 7 0,43
Retraité 7 0,43
Procureur 5 0,30
Président de municipalité
(Belediye Başkanı) 5 0,30
Pharmacien 2 0,12
Juge 2 0,12
Maître de conférence 2 0,12
Professeur Docteur 2 0,12
Journaliste 1 0,06
Sous officier 1 0,06
Professeurs d'université 1 0,06
Maire (Muhtar) 1 0,06
Directeur de banque 1 0,06
Directeur de la Sûreté
(Emniyet Müdürü) 1 0,06
Candidat aux élections
sénatoriales 1 0,06
L’observation des catégories sociales de victimes et de l’évolution de la part de
chacune d’elle dans le temps donne à voir une diversification des cibles et des victimes à
mesure que la violence se généralise et s’intensifie.
Sur l’ensemble de la période (1 er janvier 1977-31 décembre 1979), les catégories les
plus touchées sont celles dont les membres sont directement concernés par les mobilisations,
d’autres représentent des cibles symboliques pour les groupes mobilisés, d’autres encore, dont
les membres sont exposés par leurs conditions et leurs lieux de travail, comptent davantage de
victimes collatérales des « événements ». Les étudiants, les ouvriers (généralement
463