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BLACK HOUSE ET AU-DELÀ..
de notre visite à French Landing ; à côté de lui, un contingent de la
maison de retraite désormais fermée, Alice Weathers, Elmer Jesperson,
Ada Meyerhoff dans un fauteuil roulant, Flora Flostad, les frères
Boettcher... L’air un peu égarée mais sortie de sa folie, Tansy Freneau
est assise auprès de Lester Moon, qui a passé son bras autour d’elle.
Arnold Hrabowski dit La Torche, Tom Lund, Bobby Dulac et les autres
représentants de la loi à French Landing sautent sur place, battent des
mains et mènent un joyeux chahut. Et là, vous voyez ? C’est Enid
Purvis, la voisine qui a appelé Fred ce jour de juillet où Judy a été prise
du haut mal. Et voici Rebecca Vilas, presque monacale dans une robe
sévèrement boutonnée, mais ne la plaignez pas, braves gens, car notre
Becky a de côté un joli petit magot. Qui l’accompagne? Butch Yerxa !
Et tout au fond, se dandinant de gêne mais incapables de ne pas assister
au triomphe de leurs amis, voici William Strassner et Hubert Cantinaro,
plus connus sous le nom de Kaiser Bill et de Sonny. Plus près de nous,
il y a Herb Roeper, le coiffeur de Jack, à côté de Buck Evitz, qui lui
apporte son courrier, et tant d’autres de nos connaissances auxquelles
nous allons devoir dire adieu dans de fort tristes circonstances.
Au premier rang, qui voyons-nous, se démenant comme une poule
autour de ses poussins ? Wendell Green. Il est citoyen de La Riviere et
n’a donc rien à faire dans l’espace réservé aux heureux élus de French
Landing, mais il est là tout de même. Surexcité, il bouscule à deux
reprises Elvena Morton, l’ancienne femme de ménage de Henry. La
troisième fois, celle-ci lui retourne une bonne claque sur le crâne, mais il
paraît ne rien sentir, sans doute parce qu’il a pris des coups autrement
plus graves tout au long de la traque du Pêcheur...
Enfin, en retrait sur le côté, voici quelqu’un que nous pouvons
reconnaître, ou non. Un homme âgé, noir, qui porte des lunettes de
soleil. Très digne, il fait penser à un vieux chanteur de blues ou, tiens, à
cet acteur, Woody Strode.
Les applaudissements redoublent, les hourras se succèdent, les
casquettes volent dans la brise estivale. Ils exultent de soulagement, bien
sûr. Le cauchemar est fini, le loup-garou est mort chez lui, au pied d’un
sèche-linge comme il y en a des milliers ; il s’est volatilisé avec le reste.
Ils peuvent respirer à nouveau.
Comme elles résonnent, ces ovations, dans les derniers moments
que Jack Sawyer passe sur la planète Terre. Elles sont un
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