etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

centre de la terre", le Ministère de l'Education Nationale interdit la pratique de la spéléologie
à l'école primaire (programmes de l'école primaire du 22 février 1995).
Absence d'informations, interdiction d'accès, tout concourt à mythifier cette APPN. En
paraphrasant l'alpiniste G MALLORY 2 , qui disait qu'il grimpait sur les montagnes parce
qu'elles existent, nous pratiquons et nous étudions la spéléologie parce qu'elle est un fait
social. Notre objectif consiste à tenter d'en présenter une image aussi objective que
possible, dans diverses directions accessibles à la recherche.
D'autre part, quand on lit une thèse universitaire, on attend généralement une étude
approfondie d'un secteur limité d'un grand domaine, développant un aspect particulier d'une
discipline en cherchant à démontrer une seule hypothèse. Ce travail s'éloigne des canons
de la recherche universitaire ainsi définis, et nous allons justifier notre point de vue en le
situant par rapport au problème de la définition de l'objet des STAPS. Actuellement, les
STAPS sont en effet paradoxalement à la fois une discipline (transversale, et donc
transdisciplinaire : cf. la 74° section du Comité National Universitaire...) et un champ de
recherches éclaté, appartenant comme autant d'applications à une multiplicité de sciences :
physique (tribologie, cinématique...), physiologie (biologie cellulaire, nutrition...) ou
psychologie (psychologie génétique, analyse du travail...), etc...
La première approche, quoique évidemment essentielle (les STAPS sont par
définition la science qui a le sport pour objet), est aujourd'hui marginale en France. Le petit
nombre d'équipes de recherche en STAPS qui sont identifiées par la Direction de la
Recherche et des Etudes Doctorales comme ayant atteint un niveau de production
scientifique suffisant, joint à leur intérêt évident de se regrouper institutionnellement avec des
laboratoires au sein d'Ecoles Doctorales ou de Groupements d'Intérêt Scientifique, aboutit
de fait à l'éclatement scientifique des STAPS. Les paradoxes et les contradictions nombreux
(dans la définition des champs d'étude, dans les profils de postes, etc...) montrent assez
évidemment que cette partition n'a rien de naturel, et qu'il s'agit seulement d'une étape liée
artificiellement à l'actuelle définition "politique" du financement de la recherche.
En conséquence, le chercheur a donc le choix entre deux attitudes : ou bien se
positionner d'emblée comme biomécanicien, physiologiste, psychologue (etc... ), et aborder,
à partir des théories de ces champs les problèmes qui restent encore en suspens. Le sport
fournit de ce point de vue un champ d'applications intéressant, non à cause des questions
qu'il pose, mais parce que les situations sportives sont méthodologiquement à la fois des
situations "naturelles" et complexes, et des situations très standardisées, donc analogues à
des situations expérimentales de laboratoire, à cause de leurs conditions stabilisées par
l'aménagement du milieu (hauteur des haies, dimensions des buts, durée des matchs, etc...)
et de règles comportementales précises. Ce positionnement "fondamentaliste", pourtant
Alpiniste anglais, disparu près du sommet de l'Everest en 1924 en compagnie de J. IRVINE. Il n'a pas laissé de
livre auquel se référer