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etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

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néophytes dans sa propre maîtrise de la situation ; c'est un médiateur entre le milieu et<br />

le débutant qu'il doit informer. Mais aussi en retour, il doit restaurer la confiance en soi<br />

du débutant, ne pas le rendre dépendant, tout en maintenant ses initiatives dans les<br />

limites de la sécurité.<br />

2.1.2 - étape 2, la marche vers l'autonomie personnelle : il faudra au pratiquant<br />

alors acquérir l'ensemble <strong>des</strong> techniques permettant de se déplacer sous terre. Il devra<br />

apprendre à marcher dans (ou sur) la boue, escalader, monter et <strong>des</strong>cendre sur corde<br />

ou échelle, ramper, nager, porter un kit. Il devra acquérir son équipement personnel et<br />

apprendre à l'entretenir. Il pourra alors suivre une équipe sur un itinéraire à son niveau,<br />

soit plusieurs sorties au niveau 3 (cavités n'ayant que quelques dizaines de mètres de<br />

dénivelée verticale, si possible séparées en plusieurs puits), avant de commencer le<br />

niveau 4 (les autres cavités).<br />

2.1.3 - étape 3, la maîtrise de l'équipement : un spéléologue qui a résolu les<br />

problèmes de son déplacement sous terre peut s'orienter vers l'acquisition de<br />

l'ensemble <strong>des</strong> connaissances et procédures nécessaires à l'installation en sécurité du<br />

matériel collectif. Il devra apprendre à prévoir l'équipement nécessaire, à voir où et<br />

comment le fixer, à l'adapter en fonction du niveau <strong>des</strong> autres membres du groupe. Le<br />

spéléologue pourra alors prendre en charge <strong>des</strong> pratiquants moins aguerris, au moins<br />

sur <strong>des</strong> itinéraires qu'il connaît. C'est le niveau, à la fin de cette étape, de l'initiateur<br />

fédéral. La classification <strong>des</strong> cavités proposée dans les recommandations fédérales, qui<br />

a son intérêt pour les pratiques du débutant, ne signifie alors plus grand-chose. On<br />

pourrait inventer une autre classification <strong>des</strong> difficultés (comme en alpinisme), mais le<br />

besoin ne s'en fait pas sentir actuellement.<br />

Si pour l'autonomie personnelle la maîtrise de ce niveau nous paraît importante,<br />

elle n'est pas absolument indispensable pour accéder au niveau 4. Un accès direct du<br />

niveau 2 au 4 est possible, même si dans les faits il est relativement rare.<br />

2.1.4 - étape 4, au niveau supérieur, le spéléologue est capable d'anticiper et de<br />

prévoir. Sa bonne connaissance du milieu lui permettra de fréquenter les réseaux qui<br />

recèlent <strong>des</strong> dangers objectifs particuliers (crue, trémie instable, étroiture sévère...). Il<br />

pourra mener <strong>des</strong> explorations sur un terrain qu'il ne connaît pas et être efficace en<br />

"première". C'est le niveau responsable de club, ou du moniteur fédéral, bon technicien,<br />

pédagogue, ayant une maîtrise suffisante <strong>des</strong> connaissance scientifiques à utiliser pour<br />

comprendre un massif et la capacité de les transmettre. C'est aussi le niveau de la<br />

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