etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

appuis ; mélangée à l'eau, elle peut constituer un obstacle redoutable dans lequel on
s'enfonce. Dans certaines grottes, elle enduit tellement le matériel qu'elle oblige à utiliser par
sécurité des équipements particuliers. Si la glaise est parfois un obstacle de plus qui freine la
conquête du spéléologue, il y a des cavités où elle est peu présente, et ce sont celles que
nous préférons, comme beaucoup de nos collègues.
Enfin, la température à l'intérieur des grottes est généralement stable autour de dix
degrés dans nos régions de plaine. Il y a cependant des cas (courant d'air autour d'une
cascade, gouffre de montagne fonctionnant comme piège à froid) où cette température peut
être plus basse. Mais c'est surtout dans les cas où une immersion longue ou répétée dans
l'eau froide (eau de fonte de glacier ou de neige) est nécessaire que l'on peut observer des
incidents ou accidents pouvant aller jusqu'à la mort par hypothermie (voir en 1.2.6 les
statistiques des accidents en spéléologie).
CONCLUSION
Le milieu souterrain est donc, d'une part, généralement le fruit de la dissolution du
calcaire, et, du fait de sa stabilité et d'un isolement relatif des activités humaines, un
conservatoire, d'où son intérêt scientifique. D'autre part, de par l'exigence des conditions
physiques qui y règnent et dans l'attente d'un dispositif qui détectera à coup sûr les vides
cachés, un exceptionnel terrain d'aventure, un des derniers où il soit encore possible de faire
des découvertes notamment en France.