etude des aptitudes, des motivations, des profils socio ... - snpsc

communiqués par P. BRUNET, alors président adjoint de la FFS, sans pouvoir les rattacher à
une référence précise. Ils semblent en cohérence avec ce qu'on connaît par ailleurs. En
d'autres terme, 2 spéléologues sur 3 ne font pas partie de la FFS. Ils resteront pour nous des
inconnus, car une étude comme celle-ci ne peut prendre en compte que les licenciés dûment
répertoriés.
Par ailleurs, J. F. GODARD (1991), chargé par l'Ecole Française de Spéléologie d'étudier
ce qu'on appelle les "pratiques extra-fédérales", c'est-à-dire essentiellement les découvertes de
la spéléologie dans les Centres de Vacances d'été, estime à 31 000 pour l'été 1990 les enfants
qui ont bénéficié de ces sorties, dans les 14 départements pour lesquels il a pu avoir des ren-
seignements précis. Ce chiffre ne prend en compte que ce qui est connu et vérifié ; il sous-
évalue encore la réalité, car les faits couvrent 15 % du territoire ou à peine 20 % des 71 Comités
Départementaux de Spéléologie constitués en 1992. Dans un texte plus récent (DODELIN
1995), qui bénéficie donc de 5 ans d'étude supplémentaire, le nombre de ces enfants est
évalué en France à 250 000 dans l'année. De plus, 10 000 enfants auraient aussi accès à cette
pratique dans le cadre scolaire.
Enfin une enquête du Ministère de l'Education Nationale (1985) a tenté de cerner les
goûts et les aspirations de 5 000 lycéens (15 à 18 ans), à la pratique sportive. Il leur fallait indi-
quer parmi les activités déjà pratiquées celles qu'ils aimeraient poursuivre ou abandonner, ainsi
que les activités jamais pratiquées qu'ils aimeraient découvrir ou pas. Les résultats de cette
enquête paraissent intéressants en ce qui concerne la spéléologie, car ils bousculent l'image
d'une activité confidentielle et rebutante (endurance dans un milieu hostile : noir, froid, boue). En
effet, la spéléologie est classée 4 e des activités déjà pratiquées par les garçons (43,7 % de
ceux-ci aimeraient en refaire), derrière la moto, la plongée sous-marine et le ski. Elle est classée
10 e par les filles (43,4 % souhaiteraient recommencer l'expérience). Pour ceux qui n'avaient pas
encore eu l'occasion de la découvrir, la spéléologie est classée 17 e par les garçons (33,2 %
aimeraient essayer) et 19 e par les filles (25,6 %) sur 38 activités proposées. La spéléologie
exerce donc un certain attrait sur les jeunes, aux structures fédérales concernées de faciliter
leur passage à l'acte.
2.1.2 - Les effectifs et l'ancienneté dans la FFS :
Les statistiques 1992 donnent un total de 7 856 membres à la FFS. Parmi ceux-ci, 2 004
n'ont pas renouvelé leur licence dans l'année, soit 25,5 % (chiffres au 22/9/92). Cette proportion
de renouvellement des licences est considérée comme normale : entre le quart et le tiers des
licenciés entre ou quitte la fédération chaque année. Ce taux nous semble considérable mais
les informations réunies par P. BRUNET (président-adjoint de la FFS) laissent penser que ce
phénomène est général sur l'ensemble des fédérations du plein air. Il nous paraît cependant