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TABLEAU 19
Répartition des pratiques à l'étranger parmi les spéléologues français
Ce tableau indique que, dans notre échantillon, 16 personnes ont cité une ou plusieurs
destinations de voyage dans les Amériques pour y pratiquer de la spéléologie. Nous avons in-
clus la Turquie dans l'Europe de l'Est, mais pas le Caucase. La péninsule ibérique couvre es-
sentiellement l'Espagne, puisque le Portugal n'est cité qu'une fois. Une part non négligeable de
l'échantillon (47 %, soit 130 personnes) trouve le temps et les moyens d'aller très loin dans la
recherche de l'inconnu. La fréquence donne le nombre de citations de tel ou tel pays (ou groupe
de pays), alors que les pourcentages sont calculés par rapport au nombre de réponses
positives (130). Le total des pourcentages est supérieur à 100 du fait de la possibilité de choix
multiples. L'Espagne vient largement en tête des pays visités, avec les grands pays karstiques
voisins de la France, mais des continents lointains sont des destinations souvent prisées. Nous
verrons plus loin que la spéléologie sans frontières est associée à une pratique d'exploration, la
recherche de la "première".
3.2 - Modes et types de pratique
3.2.1 - La fréquence de la pratique spéléologique :
Le questionnaire permettait le choix entre 6 fréquences différentes que nous avons mi-
ses en perspective avec une étude similaire faite sur les sportifs (IRLINGER 1987, p. 98). Dans
cette étude, nous n'avons retenu que la pratique hors domicile et hors vacances (les pratiques
majoritaires sont, dans ce domaine, par exemple le football et le tennis, mais les APPN en font
partie). Les propositions de fréquence diffèrent aussi légèrement entre nos deux enquêtes :
IRLINGER propose 1 ou 2 sorties par mois, au lieu d'une par quinzaine, et moins de 1 par mois,
au lieu d'une par mois.